Operation jupons - Blake Edwards - critique

Critique : Gravement touché aux Philippines avant même d’avoir pris la mer, le "Sea Tiger" échappe de peu au rebut. Sous la houlette du capitaine Sherman, il doit subir de gros travaux de moteur et de peinture. Parallèlement, l’Amirauté nomme auprès du capitaine Holden (Tony Curtis), une jeune enseigne de vaisseau aussi séduisant que débrouillard. C’est lui qui va trouver, avec certes des méthodes peu orthodoxes, tout ce qui manque pour assurer les réparations.

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Blake Edwards, sur un sujet de base pourtant grave, réalisait ici une comédie totalement loufoque et réjouissante qui ne reculait devant rien ou presque. Cary Grant et Tony Curtis forment un duo particulièrement drôle et complémentaire dans l’art du second degré. Le sous-marin va vivre des aventures totalement iconoclastes :
Une nouvelle peinture rose parce que Holden n’a pas trouvé assez de peinture d’une même couleur : ce sera donc moitié rouge, moitié blanc ! Une escouade d’infirmières militaires, sauvée d’un bombardement, qu’il faut intégrer à l’équipe et qui va complément l’affoler. Un système complexe mais indispensable au sous-marin, réparé grâce à une gaine ! Ou encore, pour fêter le Nouvel An, un vol de cochon plutôt sportif.

Rien n’est sérieux dans ce long métrage sympathique, qui doit beaucoup au style des comédies de Billy Wilder ou Howard Hawks. Le film fut l’un des plus gros succès de Cary Grant et lança définitivement Blake Edwards vers la carrière qu’on lui connaît grâce notamment à une panthère, rose elle aussi !