Sounds like a melody
Le 1er septembre 2018
Le retour d’un groupe phare de la scène "en The" des années 2000, qui revient avec un 8e album hors tendance, mais très mélodieux.
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– Sortie le sortie le 24 aout (Ignition Records)
Notre avis : En 2002, The Coral était un énième groupe britannique à émerger pendant la vague des ZoZos, tous ces groupes qui ne concevaient pas d’exister sans un déterminant remarquable avant leur nom… The Strokes, The Valentines, The Libertines, The Vines, The Music, The Dandy Warhols… Et évidemment, la mode passa, celle du rock dans les charts, et du déterminant qui accompagnait systématiquement toutes les nouvelles formations à guitare. Les années 2010, plus rap, hip hop et électro fit de la décade un vestige douloureux pour tous ceux qui avaient pu goûter au succès pour en être si vite privé.
Ainsi, avec cinq albums consécutifs dans le top 10 britannique ? dont leur second opus, Magic and Medicine qui ouvra en première position, le groupe traversa quelques ondes de choc dans la décennie 2010, où la jeunesse s’inscrivait dans des goûts plus mondiaux, étant désormais plus ouverte aux beats américains, ou à un rock plus épique, celui de Muse ou de The Arcade Fire…
- The Coral - 2018 Photo by Ben Morgan
Le groupe mené par la voix pop de James Skelly revient en 2018 avec un 8e opus, le second chez Ignition, pour célébrer une pop-folk simple, mélodieuse, charpenté dans un genre jadis formaté pour les radios, avec des morceaux qui tournent autour de 3 minutes, à l’instar du très efficace Strangers in the hollow, qui auraient pu se laisser aller à un beau solo de guitare, mais qui s’y refuse obstinément.
She’a runaway (3’28), hors tendance contemporaine, très poppy dans la mélancolie de ses références, et Stormbreaker (4’42), sont les seuls morceaux à oser dépasser la norme de durée qu’ils se sont imposés, et probablement les deux meilleurs titres du projet. Ce dernier morceau se savoure notamment pour ses riffs de guitare qui viennent creuser une écoute limitée par la voix de Skelly, toujours trop en surface ; Stormbreaker sur la fin semblerait presque refuser de s’arrêter, tant sa confiance musicale enfle et gronde.
Finalement, ce retour de The Coral se montre parfait pour chauffer un public lors de la première partie d’un gig, mais tout ceci ne ravivera pas l’étincelle d’une Britpop virussée, qui a bien du mal à retrouver son identité. Cela tombe bien, Manic Street Preachers et, Noel Gallagher les ont justement engagés pour ouvrir leurs spectacles. Les potes de The Coral sauront au moins apporter simplicité et efficacité au public, celle d’une amitié inusable qui a su les gardé uni pendant 20 longues années.
- © 2018 Ignition Records. Tous droits réservés.
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