Le 22 mai 2015
- Réalisateur : Santiago Mitre
- Durée : 1h43mn
- Plus d'informations : Le site de la manifestation
- Festival : Festival de Cannes 2015
Le réalisateur argentin de El Estudiante a reçu le plus haut prix de la Semaine de la Critique, à Cannes 2015. Le film colombien La tierra y la sombra a aussi assuré.
Le réalisateur argentin de El Estudiante a reçu le plus haut prix de la Semaine de la Critique, à Cannes 2015. Le film colombien La tierra y la sombra a également assuré.
L’argument : Paulina, 28 ans, décide de renoncer à une brillante carrière d’avocate pour se consacrer à l’enseignement dans une région défavorisée d’Argentine. Confrontée à un environnement hostile, elle s’accroche pourtant à sa mission pédagogique, seule garante à ses yeux d’un réel engagement politique, quitte à y sacrifier son petit ami et la confiance de son père, un juge puissant de la région. Peu de temps après son arrivée, elle est violemment agressée par une bande de jeunes et découvre que certains d’entre eux sont ses élèves. En dépit de l’ampleur du traumatisme et de l’incompréhension de son entourage, Paulina va tâcher de rester fidèle à son idéal social.
Notes : Le jury présidé par Ronit Elkabetz, et composé de Katell Quillévéré, Peter Suschitzky, Andréa Picard et Boyd van Hoeij, a remis son Palmarès, ce jeudi soir.
Cette année la Semaine de la Critique a célébré le cinéma latin, avec le Grand Prix Nespresso proposé à Paulina (La Patota, de Santiago Mitre, tandis que le Prix Révélation France 4
est revenu à l’austère, mais fascinant La Tierra y la sombra de César Augusto Acevedo.
Le Prix Canal+ du court métrage
a été attribué à Ramona, du Roumain Andrei Cretulescu. Un court remuant de 20mn.
Paulina de Santiago Mitre est à l’image de son prédécesseur, El Estudiante, un hommage à l’engagement politique chez la nouvelle génération argentine et une fable sur la justice. Cette fois-ci, il ne s’agit plus des premiers pas en politiques d’un syndicaliste étudiant, mais d’une jeune enseignante dans une région sinistrée. Le résultat est souvent décrit comme dérangeant. Ad Vitam proposera cette adaptation du film La patota de Daniel Tinayre (Argentine, 1961), dans les salles françaises. Aucune date n’a pour l’instant été arrêtée. (C) Ad Vitam.
Santiago Mitre (C) D.R.
Galerie photos
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