Le 29 septembre 2015


- Scénariste : Takuma Morishige>
- Dessinateur : Takuma Morishige
- Genre : Humour
- Editeur : AKATA
- Famille : Manga
- Date de sortie : 1er août 2015
- Durée : T.1
Envie de se détendre en cours ou réunion ? Séki mon voisin de classe est inventif, drôle et plein de ressources.
Résumé : 208 pages - 7,95 euros
Résumé :
Rumi est une élève modèle, mais son voisin de classe Séki ne semble pas partager son sérieux en cours. Et pour cause, il préfère pratiquer, détourner ou inventer sans cesse de nouveaux jeux... qui finissent par détourner l’attention de sa voisine, tantôt en colère, tantôt admirative devant tant d’inventivité.
© Akata
Notre avis :
Le premier tome de Séki, mon voisin de classe en appelle d’autres. Les quinze cours passés avec Rumi et Séki sont passés trop vite, la faute à un jeune garçon muet mais attachant, et à une jeune fille passant par tous les états. Présenté comme un Elève Ducobu japonais, Séki est bien plus prenant et plus intéressant que son homologue français. A travers lui, le lecteur peut découvrir de nombreux jeux et loisirs typiquement japonais, du shôgi au ouija en passant par l’origami. Et attention, cet élève n’est pas là pour flâner ou simplement jouer avec un bout d’élastique. Son bureau semble une trappe ouverte sur un rangement infini, puisqu’il peut amener en cours aussi bien des chats que des pelotes de laine... Au plus grand plaisir du lecteur, qui découvre à travers les yeux de Rumi les activités de son voisin. Souvent étonnée, cette dernière passe par tous les états lorsqu’elle découvre quel jeu Séki va inventer. Car son camarade ne manque pas d’imagination, et s’ingénie à créer ses propres passe-temps avec des éléments très traditionnels. Fait curieux, Séki ne semble d’ailleurs pas vraiment s’amuser, étant le plus souvent concentré sur ce qu’il fait, voire même très stressé quand les choses ne se déroulent pas comme il le souhaite, tout en restant muet au possible.
© Akata
Dans la veine des mangas scolaires, on peut penser à un School Rumble en plus naïf mais bien construit. La succession des cours s’enchaîne bien, avec des parenthèses en cours de sport ou en alerte incendie qui amènent hors de la salle fétiche. On retrouve une âme d’enfant en voyant les jeux testés par Séki, et quand Rumi semble éprouver finalement de la tendresse pour son voisin, on est presque content. Il faudra surveiller comment leur relation va évoluer, puisqu’elle reste pour l’instant au niveau de « tu m’énerves moi non plus ».
Des gags récurrents mais plaisants, des dessins finement exécutés et des explications bien dosées sur les éléments de la culture japonaise, il y a du travail bien fait dans Séki mon voisin de classe. Pour ceux qui ont passé des heures à s’ennuyer en cours ou ceux qui ont peur de ne pas voir le temps passer assez vite, il est un must-have de la rentrée !