Le 23 avril 2008
La trouille est de sortie cette semaine. En s’appropriant les traits d’une petite production d’épouvante espagnole, elle va changer les nuits de plus d’un spectateur. A vos marques, prêts, enregistrez. L’Histoire du film d’horreur est sur le mode « on ».
La trouille est de sortie cette semaine. En s’appropriant les traits d’une petite production d’épouvante espagnole, elle va changer les nuits de plus d’un spectateur. A vos marques, prêts, enregistrez. L’Histoire du film d’horreur est sur le mode « on ».
Vous aimez avoir peur de temps en temps. Si, si... Sinon, vous n’iriez pas à Disneyland pour 30 euros les deux tickets pour deux visites en 6 mois (oh la pub déguisée !), grimper au sommet de la Tour de la Terreur pour un lâché d’ascenseur mémorable. Mais oublions les peurs enfantines de Mickey pour nous intéresser aux authentiques frissons de l’angoisse, ibériques, évidemment, en cette nouvelle vague de terreur en provenance de Catalogne, après le gentillet L’orphelinat.
Au tour du cinéma, cette semaine, de vous provoquer une vraie frousse, une viscérale cette fois-ci, comme l’on en ressent que (trop) rarement avec Rec, un parc à thèmes en soi, basé sur le malaise du spectateur. Celui-ci est malmené dans des montagnes russes qui peuvent conduire son adrénaline très haut. Il navigue sur des flots d’hémoglobine (un peu quand même, mais pas trop non plus, l’abus de gore étant préjudiciable pour les entrées) qui font d’autant plus grande impression qu’ils revêtent les couleurs d’un réalisme familier. Le visiteur parcourt des escaliers d’effroi avant d’être enfermé dans des pièces obscures où des monstres maléfiques surgissent des ténèbres. Il rencontre des créatures bestiales plus féroces que des fauves enragés. Alors Rec, un zoo ? Un train-fantôme ? Non du ciné réalité qui va marquer plus d’un esprit avant d’imprégner la décennie de son sceau indélébile et l’histoire du cinéma de genre tout court. Cela sort cette semaine et nous on adore.
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