Le 29 octobre 2013
- Réalisateur : Chris Marker
- Voir le dossier : Expos ciné
- Plus d'informations : Centre Pompidou : Planète Marker
* Quand le siècle a pris formes (1978, Chris Marker, en association avec François Helt)
*Immemory (1997, Chris Marker)
* Zapping zone (1990-1994, Chris Marker)
* Ouvroir. The Movie (2010, Chris Marker, en en association avec Max Moswitzer)
* Gorgomancy (2007-2013, Chris Marker)
Invitation au coeur de la planète névralgique de Chris Marker, où installations et oeuvres se rassemblent dans une exposition du Centre Pompidou.
Invitation au coeur de la planète névralgique de Chris Marker, où installations et oeuvres se rassemblent dans une exposition du Centre Pompidou.
L’argument : Le Centre Pompidou et la Bibliothèque publique d’information (Bpi) rendent hommage à Chris Marker, à travers ses films bien sûr mais aussi en suivant la piste de ses inspirations, de ses amitiés et de ses rencontres… Au coeur de ce voyage, l’exposition de ses installations et des oeuvres multimédias rassemblées dans la collection du Centre Pompidou, ses films et vidéos et un salon de lecture à la Bpi.
Extrait de la "Zapping Zone"
Notre avis : Le centre Pompidou consacre actuellement une exposition en accès libre, et ce, jusqu’au 22 décembre 2013 au cinéaste et plasticien Chris Marker disparu l’année dernière à 91 ans. Une programmation qui invite le visiteur à découvrir l’univers ou plutôt la “Planète Marker“, avec la projection de Quand le siècle a pris formes, un montage de films d’archives de la première guerre mondiale et de l’après-guerre qu’il a colorisé à l’aide d’un synthétiseur, lui conférant sa forme expérimentale.
CTN
La balade nous conduit à la Zapping zone où des moniteurs, ordinateurs et photographies diffusent les thématiques chères à Marker à travers des images, des extraits de film… entraînant le spectateur à surfer d’une image à une autre. On peut s’attarder sur la diffusion du « Détour Ceaucescu », où Marker détourne le journal télévisé à la façon d’une fausse pub des Nuls. Mais ici, nul humour ou alors de l’humour noir, le plasticien nous dévoile la manipulation des médias dont nous sommes les victimes.
Extrait de "Ouvroir. The movie"
La poursuite de l’exposition nous conduit à Ouvroir. The movie. Adepte des nouveaux médias Marker, associé à Max Moswitzer, a conçu « Ouvroir » un monde virtuel où l’avatar du chat Guillaume-en-Egypte vous accueille et vous entraine à la découverte d’un musée de photographie de Marker, d’œuvres d’art détournées… Le public pourra ainsi s’asseoir et regarder une projection d’une demi-heure. Cette salle sert également, une fois par semaine, le samedi à 18h30 à rencontrer un intervenant venu nous parler d’un aspect biographique de Chris Marker.
CTN
Au centre de cette exposition, se trouve une installation de trois ordinateurs où les individus sont conviés à naviguer sur un CD-Rom Immemory. Le travail de Marker peut y être découvert passant une nouvelle fois d’une thématique à une autre. On retrouve également « Immemory » dans un autre espace, mais cette fois-ci beaucoup plus grand, consacré à Gorgomancy, un site internet regroupant de nombreuses œuvres comme Ouvroir. The movie, Immemory des films documentaires comme « Mémoires pour Simone » ou « L’héritage de la chouette », etc…. Par le biais d’une souris, vous êtes maître de ce qui est diffusé sur le grand écran. Les autres visiteurs peuvent regarder, mais ne peuvent entendre, car il n’y a que deux casques audio. Si vaste et intéressant qu’a suscité l’intérêt du site Gorgomancy, le convive, muni d’une connexion internet, a la possibilité de poursuivre sa curiosité de chez lui. Et pour parfaire sa connaissance sur Chris Marker, la librairie du centre Pompidou propose de nombreux livres et DVD capables de répondre à toutes les attentes.
Galerie Photos
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