Monsieur Lazhar - le cinéma québécois en folie

Alors que sort ce mercredi Starbuck, Monsieur Lazhar fera parler de lui à la rentrée. Acclamé dans de nombreux festivals à travers le monde, cet autre film québécois de Philippe Falardeau (Congorama) a décroché pas moins de six prix Génie (l’équivalent canadien de nos César), sans oublier une nomination inattendue en tant que meilleur film étranger lors des derniers Oscar...

L’argument : Bachir Lazhar, un Algérien de 50 ans, apprend dans le Journal de Montréal qu’une institutrice de sixième année s’est pendue dans sa classe, le soir après les cours. Il va offrir ses services de remplaçant à la directrice de l’école. Il dit avoir a été instituteur à Alger, et il est disponible sur le champ. Bachir fait alors la rencontre d’un groupe d’enfants ébranlés, mais attachants. Le fossé apparaît dès le premier jour alors que Bachir leur propose une dictée hors de leur portée, tirée de Honoré de Balzac. Personnage énigmatique qui pénètre dans un monde de femmes et de réformes pédagogiques, Bachir s’attache peu à peu à Alice et Simon, deux élèves qui se démarquent par leur charisme et qui portent leur lot de culpabilité quant à la mort de leur professeur. Quant à Bachir, personne à l’école ne connaît sa vie algérienne. On ne se doute pas qu’il risque l’expulsion du pays à tout moment ?