Mademoiselle Volcan - Victor Fleming - critique

Critique : Lola, qui va essayer de changer de vie, aura fort à faire avec cet entourage étouffant et intéressé qui souhaite avant tout que rien ne change.
C’est délibérément sur un ton de comédie débridée que cette satire hollywoodienne se situe. Jean Harlow, qui joue presque son propre rôle, est donc tout à fait à l’aise dans ce personnage exubérant, qui virevolte en permanence. Autour d’elle, tous s’agitent aussi : coiffeur, maquilleur, habilleuse, quémandeurs...
Les démarches qu’elle tente pour sortir de son statut de star sont systématiquement torpillées par ses proches pour une raison ou une autre. Quoi qu’il en soit, au final, Space son agent sera toujours là pour la ramener au studio, quand bien même il devra employer les grands moyens.

Sous la parodie effrénée, qui parfois donne un peu le tournis, pointe néanmoins une réflexion plus amer sur le succès et le star-système.
De plus, le destin tragique de Jean Harlow, exploitée par une mère peu scrupuleuse, et morte prématurément à seulement ving-six ans en 1937, apporte au film un éclairage différent évidemment beaucoup moins glamour.