Critique : Dans le troisième tome de la saga fantastique Les sept reliques intitulé Le grand tournoi, l’auteur français Joffrey Lebourg offre aux lecteurs un univers épique et captivant. Avec ses trois cent-quarante pages, cet ouvrage s’impose comme un incontournable pour les amateurs d’heroic fantasy de toutes les générations.

L’histoire débute là où le deuxième tome s’est achevé, plongeant au cœur des aventures du groupe de héros composé de Cordélia, Amber, Seth, Louane et Liam. Joffrey Lebourg construit un monde vaste et riche, accompagné d’une carte en couleur qui permet de se familiariser avec les différents endroits de cette planète fantastique.

Au fil des pages, le récit rythmé se dévoile avec des affrontements impressionnants, des soirées festives et des moments d’humour mêlés à la magie et à l’aventure. L’auteur sait habillement jongler entre les codes du genre pour offrir une lecture légère et agréable.

Le grand tournoi met l’accent sur un événement central qui durera trois jours, mais refuse les clichés habituels, puisque les protagonistes doivent faire face à de réelles difficultés. Joffrey Lebourg crée des épreuves palpitantes, des combats avec des pirates, des rencontres avec des créatures étranges qui éveillent la curiosité et témoignent de son imagination débordante.

Au-delà de l’action, l’auteur met en avant la notion de loyauté et d’amitié à travers ses personnages attachants. Les membres du groupe peuvent compter les uns sur les autres, malgré leurs différences et leurs querelles. On note également l’inclusion d’une romance lesbienne, abordée avec bienveillance et sans artifice inutile.

Le grand tournoi laisse présager de nombreux rebondissements et suscite l’appétit du lecteur, qui attend fiévreusement le dénouement de l’histoire des reliques. Joffrey Lebourg démontre son talent et mérite une reconnaissance pour son travail dans un genre qui trouve encore peu de visibilité en librairie.