Le 16 juillet 2024
Des saltimbanques sont suspectés d’être des charlatans. Un des derniers Bergman de la période teintée de fantastique, avant le virage des années 1960.
- Réalisateur : Ingmar Bergman
- Acteurs : Erland Josephson, Max von Sydow, Ingrid Thulin, Gunnar Björnstrand, Bibi Andersson, Gertrud Fridh, Bengt Ekerot, Åke Fridell , Naïma Wifstrand , Lars Ekborg , Toivo Pawlo
- Genre : Comédie dramatique, Noir et blanc, Drame fantastique
- Nationalité : Suédois
- Distributeur : Carlotta Films
- Editeur vidéo : Carlotta Films
- Durée : 1h40mn
- Reprise: 24 octobre 2018
- Titre original : Ansiktet
- Date de sortie : 26 décembre 1958
- Festival : Festival de Venise 1959
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Résumé : Suède, 1846. Une troupe, spécialisée dans les tours de prestidigitation, de magnétisme miraculeux, dans la confection et la vente de philtres, se dirige en diligence vers Stockholm. En route, ils vont recueillir un clochard moribond qui se dit comédien.
Critique : Arrivés dans une petite ville, les membres de la troupe vont être conduits par les gendarmes chez Egerman (Erland Josephson) le consul local. Les autorités suspectent le "Dr Vogler" (Max von Sydow) d’être un charlatan. Épaulé par Starbeck (Toivo Pawlo), le chef de la police, et le docteur Vergerus (Gunnar Björnstrand), le consul leur demande une représentation privée pour vérifier leur bonne foi.
Le visage semble clôturer une période chez Bergman, entamée avec Le sourire d’une nuit d’été : des forains ou comédiens ambulants, des mystères, des enchantements, Dieu et le diable... dans une ambiance de comédie, voire de farce, qui tourne parfois au fantastique. Les protagonistes, quels qu’ils soient, semblent avoir une double personnalité : Vogler est il un charlatan et croit-il lui-même en ses dons ? Le très digne docteur Vergerus est-il prêt à succomber à la première belle fille qu’il rencontre ? L’assistant de Vogler est il bien celui qu’il prétend être ?
L’occultisme, qui est au centre de l’intrigue, vraie science ou imposture, est un prétexte pour renvoyer dos à dos les représentants de la bonne société et les saltimbanques, ridiculisés les uns et les autres par l’œil affûté du cinéaste. La fin heureuse et expédiée est tout à fait étonnante.
Le film remporta le grand prix du jury à la Mostra de Venise 1959.
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