Le 15 août 2008
Alors que les vacances s’apprêtent à s’achever, il est temps de dresser un bilan sur ce qui s’est passé de bon et de moins bon sur les écrans, ces dernières semaines.
Les tops et les flops de l’été 2008
Alors que les vacances s’apprêtent à s’achever dans la joie et la bonne humeur, semaine du 15 août oblige, de nombreux estivants s’acheminent déjà, les espadrilles dans le coffre, vers la maison tristounette qui sent bon le renfermé (hum, cela va sniffer dans les chaumières) et les méchantes taxes de la rentrée. Mais pour prolonger ce sentiment de nonchalance généralisé, rien de tel qu’un petit flirt avec les salles obscures - poser son popotin bronzé (nudisme oblige) sur un siège chaud et accueillant, prêt à vous jeter en pâture tout et son contraire (traduire par le chef d’œuvre qui claque et la daubasse qui fouette).
Bref, il est temps pour vous de rattraper votre retard cinématographique et pour nous de refaire un peu le point sur ce qui s’est passé sur les écrans ces dernières semaines. Summer top/flop of two thousand and eeeeeeeiiiiiiiiiiighhhhhhhhhhhhht, here it goes ! Yeah !
Les tops :
The dark knight
Batman enterre la concurrence et offre le meilleur film de super héros de tous les temps. Rien que ça. Troisième plus gros carton de l’Histoire aux States. Les producteurs chauves sourissent.
Le premier jour du reste de ta vie
Un gros coup de cœur partagé par le public qui en a fait le sleeper de l’été. L’émotion pop de Rémi Bezançon est désormais indélogeable du top 5 hebdomadaire !
My name is Hallam Foe
L’éducation sexuelle d’un jeune paumé Britannique incarné par le comédien de Billy Elliot. Noirceur et perversion au programme de ce récit initiatique finalement assez trognon.
Un monde à nous
Passée inaperçue, cette sombre histoire de paranoïa permettait à Edouard Baer de jouer un contre-emploi ténébreux et troublant. Un film de rattrapage pour vos prochaines soirées DVD.
Lake tahoe
Drôle, tendre et attachant, quelques mois après la bombe La zona, le cinéma mexicain n’a pas fini de nous étonner.
Night and day
Les errances sentimentales d’un coréen à Paris. Captivant et envoûtant, Hong Sang-sou marque l’été de son empreinte délicate.
Fleur secrète
Les perversions japonaises sortent du placard et refont surface 24 ans après. Le Japon mérite décidément son appellation d’Empire des Sens
WALL E
Pixar réinvente la romance à l’écran. De l’animation drôle et merveilleuse qui nous fait tous crier « wooollliii » !
Les dents de la nuit
Boycotté par certains circuits d’exploitation, la comédie potache et hilarante de Lobelle et Cafiero méritait une sortie cinéma soutenue. Peu importe, les spectateurs qui l’ont vu, eux, y remettraient bien les couverts et le potentiel culte est énorme.
Le soleil se lève aussi
D’une intensité esthétique remarquable, un vrai choc visuel.
Versailles
Un môme et Guillaume Depardieu en marge de la société des Lumières. Le film social de nos vacances.
Bon baisers de Bruges
Une comédie noire et dépressive avec Colin Farrell. L’acteur se permet l’un des meilleurs bouches à oreille de l’été. Et tout cela sur le dos de nos voisins les Belges. Quitte à provoquer la guerre avec eux, nous, on en redemande, nom d’une frite.
Valse avec Bashir
Un an après Persepolis, l’animation cannoise stylée et signifiante carbure. Cette fascinante reconstitution du massacre de Sabra et Chatila vaut bien une dernière danse, aussi morbide soit-elle.
Les sept jours
Après la séparation, le deuil. Les auteurs de Prendre femme nous bouleversent une fois de plus en famille. Mais pourquoi le distributeur a-t’il sorti une telle perle en été ?
Braquage à l’anglaise
Action, belle poupée et livres sterling au programme d’un scénario malin plébiscité par le public.
Les proies
Un jeu de massacre espagnol à l’ambiance imparable. Ce n’est plus vraiment à l’affiche, mais en attendant le DVD, il est bon de rappeler son existence.
Les flops
Appelez-moi Dave
Le truc le plus débile jamais sorti en salle. Une date dans l’Histoire qu’on s’efforcera d’oublier au plus vite, qui pourrait bien couler définitivement la carrière de l’ancien roi Murphy.
X files : régénération
Chris Carter réinvente le téléfilm sur grand écran et enterre pour de bon sa série fétiche avec un ultime épisode d’une insolente médiocrité. Pour une fois, ce n’est pas de la paranoïa, mais bien la réalité.
Le bal de l’horreur
Un remake foireux d’un slasher des années 80 qu’on aurait bien aimé oublier. L’ennui assuré ! On préfère encore Le bal masqué de la Compagnie Créole, c’est pour dire !
Mes amis mes amours
Le désastre français de l’été était d’une mièvrerie sans équivoque. Et dire qu’à l’origine, il y avait un roman ! De quoi vous dégoûter de la littérature.
Le voyage aux Pyrénées
Sabine Azéma se tape un ours et le spectateur un roupillon. On préfèrera donc les plages à la montagne. Merci.
Made in Italy
L’affreuse comédie ringarde où rien ne fonctionne. La qualité du casting n’aura pas berné grand monde. Ce bide made in France a été retentissant.
Solitaire
Un crocodile pas très vorace qui préfère la sieste au buffet. Wolf creek, du même réalisateur, c’était quand même bien mieux...
Shrooms
Les champignons ne feront pas halluciner grand monde dans cette série B irlandaise digne d’un produit vidéo des années 90. Mais où sont les acides ?
Monsieur Woodcock
M. Bite en bois s’est déjà retiré de nos écrans. Et pour cause, il bandait mou. Il aurait fallu lui dire que le Viagra, c’est pas dans les salles qu’on le trouve !
Balles de feu
Ping. Pong. King. Kong. Ding. Dong. Qu’est-ce qu’on s’amuse !
- Le pire de l’été
Galerie Photos
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