La vie passionnée de Vincent Van Gogh - Vincente Minnelli - critique

Critique : Van Gogh, d’un caractère excessif, va tellement prendre fait et cause pour les mineurs, et chercher à vivre comme eux, que les responsables protestants venus l’évaluer, vont lui suspendre sa mission. Son frère Theo (James Donald), qui lui rend visite, décide de le ramener chez leurs parents. Le jeune homme va alors trouver sa voie en dessinant les événements simples de la vie qu’il observe dans la campagne. C’est à ce moment qu’il va tomber amoureux de sa cousine. Encore une fois, il va partir.

La biographie du célèbre peintre, à laquelle s’est attaché le toujours élégant Vincent Minnelli, décrit un homme torturé, mal dans sa peau, qui doute constamment et ne trouve un peu d’apaisement que lorsqu’il peint. Bien que respectant les codes hollywoodiens, le récit suit assez fidèlement le parcours de cet artiste qui ne trouvera jamais le succès de son vivant. De plus, les peintures de l’artiste sont largement mises en valeur tout le long du film.
Van Gogh ne doit le peu de confort relatif de son existence qu’à Theo, qui l’aidera financièrement toute sa vie et, en sa qualité de marchand de tableaux, essaiera sans grand résultat de vendre les œuvres de son frère. Son seul vrai ami sera Gauguin (Anthony Quinn) avec lequel les rapports seront pourtant plutôt conflictuels.

Si Kirk Douglas, impressionnant en artiste tourmenté, fut nommé à l’Oscar, c’est Anthony Quinn qui remporta le trophée en 1957, pour la catégorie du meilleur acteur dans un second rôle.