Le 1er mars 2017
Un Kurosawa mineur, ce qui est déjà beaucoup.


- Réalisateur : Akira Kurosawa
- Acteurs : Susumu Fujita, Toshirō Mifune, Minoru Chiaki
- Genre : Comédie, Aventures, Noir et blanc
- Nationalité : Japonais
- Editeur vidéo : Wild Side Video
- Durée : 2h19mn
- Date de sortie : 17 juin 1964

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– Sortie Blu-ray : le 8 mars 2017
– Année de production : 1958
Résumé : Pendant les guerres civiles du XVIe siècles, deux paysans poltrons et cupides se retrouvent embarqués dans une folle aventure dont le meneur est un étrange guerrier aux intentions mystérieuses. Ces trois compères prennent la route, rejoints bientôt par une jeune femme, princesse de son état, aussi coléreuse qu’une armée de barbares. Leur destination ? Une Terre paisible. Mais les ennuis commencent...
Le film : S’il n’a pas la densité des grands films de Kurosawa, La forteresse cachée, avec son mélange de burlesque et d’action, avec surtout ce personnage féminin inhabituel à l’époque, reste hautement recommandable, d’autant que le style impeccable du maître s’exerce à plein.
Les suppléments :
Kurosawa ou l’art de maîtriser le cinémascope (41mn) revient avec les témoins habituels sur le film, mettant en lumière l’influence de John Ford ou les méthodes de tournage du maître japonais, avec un focus particulier sur les acteurs. Kurosawa Jidaï-Geki style 1950-1958 (26mn), farci d’anecdotes, est révélateur du talent du cinéaste, même s’il traite d’autres œuvres (Rashomon, Les sept samouraïs), ce qui est pour le moins étonnant … Quant à l’entretien avec Takashi Koizumi, assistant tardif, et Shiro Mifune, fils de, il célèbre le réalisateur à travers une analyse technique et son héritage (26mn). Le Blu-ray propose enfin la bande-annonce. Mais encore une fois c’est le livret rédigé par Christophe Champclaux qui emporte l’adhésion : d’anecdote en information, d’analyse en mise au point, notamment sur les influences réelles du film, ces 60 pages richement illustrées sont de tout premier ordre.
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L’image :
Un peu trop de grain sur les plans extérieurs n’empêche pas la copie d’être une belle réussite en général, malgré de très légers défauts dans certaines séquences.
Le son :
La musique garde encore un rien de confusion, mais le travail de restauration rend aux dialogues leur vigueur et leur clarté.