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Le 7 août 2009
Présentée hors compétition en sélection officielle à Cannes, cette féérie marque le grand retour de Terry Gilliam.

- Réalisateur : Terry Gilliam
- Acteurs : Johnny Depp, Jude Law, Heath Ledger, Christopher Plummer, Colin Farrell
- Genre : Aventures, Fantastique
- Nationalité : Britannique, Français, Canadien
- Date de sortie : 11 novembre 2009
- Festival : Festival de Cannes 2009
– Durée : 2h02mn
– Titre original : The Imaginarium of Doctor Parnassus
Présentée hors compétition en sélection officielle à Cannes, cette féérie marque le grand retour de Terry Gilliam.
L’argument : Avec sa troupe de théâtre ambulant, "l’Imaginarium", le Docteur Parnassus offre au public l’opportunité unique d’entrer dans leur univers d’imaginations et de merveilles en passant à travers un miroir magique. Mais le Dr Parnassus cache un terrible secret. Mille ans plus tôt, ne résistant pas à son penchant pour le jeu, il parie avec le diable, Mr Nick, et gagne l’immortalité. Plus tard, rencontrant enfin l’amour, le Docteur Parnassus traite de nouveau avec le diable et échange son immortalité contre la jeunesse ; à une condition : le jour où sa fille aura seize ans, elle deviendra la propriété de Mr Nick. Maintenant, il est l’heure de payer le prix... Pour sauver sa fille, il se lance dans une course contre le temps, entraînant avec lui une ribambelle de personnages extraordinaires, avec la ferme intention de réparer ses erreurs du passé une bonne fois pour toutes...
© Metropolitan FilmExport
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Norman06 7 août 2009
L’imaginarium du Docteur Parnassus - Fiche film
Le synopsis, d’une richesse créative, emprunte certes son matériau aux mythes de Faust, Dorian Gray ou Orphée, que Gilliam se réapproprie, et l’on sait que pour lui, le conte féérique est source de débordement narratif. Les histoires sont au centre de l’univers, semble nous dire l’auteur, et tant qu’il y aura des conteurs, la planète résistera aux tourmentes...Des décors prodigieux, des mouvements de caméra vertigineux et un sens indéniable du rythme permettent de retrouver, dans certaines séquences, la folie naguère déployée dans Brazil. D’ou vient alors que la magie n’opère pas totalement, et que l’on a l’impression d’assister à un spectacle balisé et faussement déjanté ? Sans doute le compromis commercial de Terry Gilliam (collaborer avec un grand studio tout en préservant son indépendance) aboutit-il à un projet hybride, qui ne séduira vraiment ni les fans du Gilliam des grands jours, ni le public populaire des films d’aventures, ni la tranche d’âge enfants/adolescents que le film pouvait cibler. Reste que le divertissement reste d’une bonne tenue.