Camel light
Le 27 décembre 2006
Un bébé chameau craquant et quelques jolies bouffées de poésie.
- Réalisateurs : Byambasuren Davaa - Luigi Falorni
- Genre : Comédie dramatique
- Nationalité : Allemand, Mongol
- Editeur vidéo : TF1 Vidéo
– Durée : 1h30mn
– Titre original : Die Geschichte vom weinenden Kamel
Un bébé chameau craquant et quelques jolies bouffées de poésie.
L’argument : Désert de Gobi, Mongolie. Une famille de nomades aide les chamelles du troupeau à mettre bas. Mais un accouchement difficile pousse l’une d’entre elles à se désintéresser de son bébé à qui elle refuse son lait. L’emploi de la musique semble être l’ultime recours pour sauver le petit chameau.
Notre avis : La moue dédaigneuse, le museau pincé et le regard perplexe... Les âmes un peu curieuses n’ont pas pu rater sa figure qui s’affiche de façon si incongrue dans nos rues bruyantes et polluées. Ingen, la maman chamelle héroïne de L’histoire du chameau qui pleure, vient d’un pays où la steppe s’étend à perte de vue, balayée par la poussière et le vent qui tourmente à sa convenance les hommes et les animaux. Seule trace de construction humaine à l’horizon, quelques rares lignes électriques et des yourtes blotties les unes contre les autres. C’est dire que la Mongolie, ses chameaux et les mœurs de ses peuples nomades sont très loin de nos trépidations urbaines. Mais il semble qu’écrivains comme réalisateurs se soient ligués pour nous offrir cet automne un instantané de ce pays lointain. Après la parution d’un livre Mongolia aux éditions Métailié, voici le complément en images avec ce joli film réalisé de concert par la Mongole Byambasuren Davaa et l’Italien Luigi Falorni.
Ces derniers ont posé leur caméra en plein désert de Gobi pour raconter un rituel ancestral des peuples nomades de Mongolie, à savoir l’usage du violon pour émouvoir les chamelles qui se comportent en mères indignes et les inciter à s’occuper de leur bébé chameau. Le prétexte est ainsi tout trouvé pour narrer le quotidien de ces familles nomades qui s’affairent à leurs activités avec calme et bonhomie. Le documentaire aurait certes bénéficié de quelques coupes mais le tout offre une jolie bouffée de poésie portée par les pas titubants de Botok, le bébé chameau.
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14 octobre 2004
L’histoire du chameau qui pleure
C’est avec un plaisir infini et ému que j’ai pu retrouver ainsi l’âme si humaine des Mongols découverte en août 2004 à l’occasion d’un périple qui s’est vite transformé en coup de coeur.Assurément ce peuple est différent et grandiose.
Bayerla.
Christine N.