Regard sur le cinéma mongol
Le 14 juillet 2011
Après les succès de L’Histoire du Chameau qui pleure et Le Chien jaune de Mongolie, Byambasuren Davaa revient avec une belle métaphore sur son pays la Mongolie, symbolisé par un violon brisé...

- Réalisateur : Byambasuren Davaa
- Acteurs : Urna Chahar-Tugchi, Hicheengui Sambuu
- Genre : Drame
- Nationalité : Allemand, Mongol
- Date de sortie : 13 juillet 2011

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– Durée : 1h27mn
– Titre original : Das Lied von den zwei Pferden
Après les succès de L’Histoire du Chameau qui pleure et Le Chien jaune de Mongolie, Byambasuren Davaa revient avec une belle métaphore sur son pays la Mongolie, symbolisé par un violon brisé...
L’argument : Une promesse, une ancienne vièle à tête de cheval détruite et une chanson qu’on croyait perdue conduisent la chanteuse Urna à retourner en Mongolie. Sa grand-mère a été forcée de détruire son cher violon au cours de la tumultueuse révolution culturelle chinoise. L’ancien chant des Mongols, Les deux chevaux de Gengis Khan , a été gravé sur le manche du violon. Seul le manche et la tête du violon ont survécu à la tempête culturelle.
Désormais il est temps d’honorer la promesse faite par Urna à sa grand-mère.
Arrivée à Ulaanbaatar, Urna apporte les parties encore intactes de la vièle - la tête et le manche - à Hicheengui, un célèbre fabricant de vièles à tête de cheval, qui va construire un nouveau corps pour le vieil instrument dans les semaines suivantes. Puis, Urna part à la recherche de ce qu’il y avait à l’intérieur, pour trouver les vers manquants de la chanson. Mais elle sera déçue. Aucune des personnes qu’elle rencontre sur le chemin ne semble connaître encore la vieille mélodie des Mongols.
Notes : De l’origine d’un titre... Les Deux Chevaux de Gengis Khan s’inspire d’une chanson mythique aux versets inconnus, issue des tribus de Mongolie. Gengis Khan fut le premier dirigeant de l’empire mongol qui s’étendait alors, entre le XII et XIIIe siècle, sur la Chine, la Russie, la Perse, l’Europe de l’Est et le Moyen-Orient. Il était le symbole d’une nation unie et glorieuse, encore adulée avec nostalgie par la Mongolie contemporaine.