Rêves sans faim
Le 14 mars 2005
Un petit conte moderne dans lequel le bien et la morale finissent par triompher.


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Un petit conte moderne dans lequel le bien et la morale finissent par triompher.
Il y a parfois des destins sur lesquels le malheur s’acharne. Ainsi pour Nino, qui n’a jamais connu son père... Né à Rio, Nino va voir sa mère mourir d’une pneumonie alors qu’il n’a que huit ans. Du jour au lendemain, il se retrouve dans la rue, livré à lui-même. Refusant la fatalité et la tentation de la délinquance, Nino va tant bien que mal tenter de s’en sortir. Mais l’enfant va rapidement prendre conscience que le plus difficile à vivre n’est pas la solitude pesante ou la peur de l’autre. Quand on vit dans la rue, trouver de quoi manger constitue bel et bien le plus difficile des challenges.
C’est un joli petit conte moderne et urbain que nous livre Michel Brulé. Attachant personnage que Nino, pour qui faire le mal est incompréhensible. Ce petit bonhomme va trouver dans ses rêves l’occasion de s’extraire d’un quotidien difficile. Des rêves qui ne se manifestent que lorsque Nino a mangé à sa faim... Crédule et naïf, Nino ne cèdera jamais à de mauvais sentiments malgré ce qu’il endure. Au final, un livre extrêmement touchant et moral, qui démontre qu’il suffit bien souvent de laisser parler son cœur pour qu’une aide providentielle tombe du ciel.
Michel Brulé, L’enfant qui voulait dormir, Grasset, coll. "Lampe de poche", 2005, 108 pages, 6,50 €
A partir de douze ans