Killjoys saison 1 - la critique + le test blu-ray

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Notre avis : Série créée par Michelle Lovretta (Lost Girl) pour le compte de la chaîne SyFy, Killjoys entend délivrer un show S-F à base de chasseurs de primes intergalactiques sans prétention où action et rebondissements se taillent la part du lion. Emmené par un trio de personnages parvenant à se montrer de plus en plus attachant au fil des épisodes (la magnifique Hannah John-Kamen épaulé par Aaron Ashmore et Luke Macfarlane qui usent tous trois d’un zeste d’humour pas déplaisant entre deux missions à travers l’espace), cette fine équipe de collecteurs de "joys", plus intéressante que prévu de par les failles qui tourmentent chacun de ses membres, va enchaîner les contrats en se heurtant à des complots en haut lieux, au mal de l’espace (l’un des épisodes est ouvertement calqué sur Event Horizon) et autres sociétés secrètes mystico-religieuses adeptes de la scarification.

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La série doit cependant composer avec un budget riquiqui. Connaissant un peu le passif des productions SyFy, on pouvait craindre un déluge d’effets numériques dégoulinants et bon marché, il n’en est rien. Killjoys connaît ses limites budgétaires et ne cherche pas à jouer dans une cour qui ne lui est pas destinée. Les VFX jouent la carte de la simplicité sans chercher à devenir trop glouton. Il est vrai que la réalisation sans grande saveur qui opte pour des cadrages souvent ingrats accuse un côté passe-partout bien plus gênant. À côté de ça, le rythme vertueux de la série combiné à des scénarii simplistes mais pas pour autant inefficaces va attirer quelques amateurs aux pieds de cette légèreté télévisuelle qui tombe finalement à pic au milieu des bacs en cette période estivale.

LE TEST BLU-RAY :

Les suppléments :
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Hormis quelques bandes-annonces de l’éditeur, les bonus de la galette ont été éradiqués au pistolet laser...

L’image :

Une définition des plus solide, très affûtée, elle fournit des couleurs fringantes dans les scènes les plus lumineuses. Les situations dans l’espace ne sont pas en reste, éclatantes, regorgeant de détails et pourvues de noirs profonds.

Le son :

Deux pistes à disposition, l’une mixée en VO anglaise DTS-HD 5.1, plus dynamique mais également plus fournie en détails sonores et l’autre en français pour un mixage DTS 5.1 à l’ambiance générale consistante mais légèrement moins immersive.