Biographie
Le 27 février 2007
Une carrière surtout commerciale agrémentée de quelques surprises.
- Réalisateur : Joel Schumacher
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Une carrière surtout commerciale agrémentée de quelques surprises.
Né le 29 août 1939 à New York, Joel Schumacher suit des études artistiques à la Parsons School of Design puis devient styliste. Ses débuts sur un plateau se font pour une publicité en tant que directeur artistique. Fort de cette expérience, il endosse une autre casquette, celle de costumier, pour travailler avec des réalisateurs de renom comme Woody Allen. Joel Schumacher se lance ensuite dans l’écriture de scénarios. En 1976, il écrit la comédie musicale Sparkle et la comédie Car wash. Il réalise son premier long métrage en 1981 The incredible shrinking woman, reprise du film de Jack Arnold.
A partir de la seconde moitié des années 80, Schumacher se fait connaître du grand public avec notamment Génération perdue (Jason Patric, Kiefer Shuterland), une adaptation
libre et ultramoderne du thème vampirique. En 1990, il réalise son plus grand succès commercial, L’expérience interdite avec Julia Roberts et Kevin Bacon dans lequel il met en scène un groupe de jeunes pour les faire flirter avec la mort. Le réalisateur fait émerger un style cinématographique typiquement hollywoodien, celui à destination des teenagers. Conçus tels des plans marketing, ils se doivent de répondre à un savant dosage dans le choix des personnages, un rythme soutenu par des scènes d’action et de suspens, le tout mixé d’une dose de surnaturel (les vampires, l’avant-mort...). A ce prix-là, Schumacher devient vite la coqueluche d’Hollywood.
En 1993, à la demande personnelle de Michael Douglas, il réalise Chute libre (Falling down), probablement un des ses meilleurs films. Un Américain modèle sombre dans un délire paranoïaque, remonte Los Angeles à pied et tente de mettre un terme aux incohérences d’un système vérolé, selon lui, par la cupidité et la malhonnêteté. Le succès est de nouveau au rendez-vous. Suivent ensuite une pléiade de blockbusters, Batman forever (1995), Le droit de tuer ? (1997), Batman et Robin (1997). Ce dernier se révèlera être un échec commercial. Peu habitué à ce type de camouflet, le cinéaste semble sortir de sa mercantile léthargie pour réaliser en 1999 8 mm, la descente aux enfers d’un jeune détective (Nicolas Cage) qui enquête sur un crime commis lors d’un snuff movie. Comme pour Chute libre, Schumacher excelle dans la noirceur et les délires paranoïaques de son personnage principal.
Le prolixe cinéaste s’essaie ensuite à des registres cinématographiques dont il n’est pas coutumier : la comédie (Personne n’est parfaite, Bad Company) et le film de guerre (Tigerland) dans lequel il fait se révéler Colin Farrel. Après Phone game (2003), un thriller téléphonique avec, une nouvelle fois, le jeune Colin Farrel et un film fantastico-musical très peu inspiré : Le fantôme de l’Opéra (2005), ce sera Le nombre 23, un thriller inutile où se fourvoie hélas le grand Jim Carey.
Filmographie
– The incredible shrinking woman (1981)
– D.C. Cab (1983)
– St Elmo’s fire (1985)
– The lost boys (Génération perdue, 1987)
– Cousins (1989)
– Flatliners (L’expérience interdite, 1990)
– Dying young (Le choix d’aimer, 1991)
– Falling down (Chute libre, 1993)
– The client (Le client, 1994)
– Batman forever (1995)
– A time to kill (Le droit de tuer ?,1996)
– Batman & Robin (1997)
– 8 mm (1998)
– Flawless (Personne n’est parfaite, 1999)
– Tigerland (2000)
– Bad company (2002)
– Phone game (2003)
– Veronica Guerin (Chasing the dragon : the Veronica Guerin story, 2003)
– Le fantôme de l’Opéra (Phantom of the Opera, 2004)
– Le nombre 23 (The number 23, 2007)
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