Phone game

Huis clos raté, malgré de bonnes intentions.

L’argument : Stuart Shepard, un jeune attaché de presse carriériste, se rend dans une cabine téléphonique pour appeler sa maîtresse. La communication terminée, le téléphone se met à sonner. D’instinct, Stuart décroche. Une voix mystérieuse lui somme : "Raccroche et tu es mort". C’est pour lui le début d’un jeu machiavélique contre cet invisible interlocuteur. Un grave incident s’étant produit non loin de là, la police et ses tireurs d’élite débarquent et pensent aussitôt que Stuart en est le responsable. Mais Stuart ne peut sortir de la cabine...

Coup d’œil : L’histoire d’un thriller se déroulant dans une cabine téléphonique trotte depuis de longues années dans la tête de Larry Cohen, le scénariste de Phone game.
Ce dernier aurait d’ailleurs proposé l’idée à Alfred Hitchcock dans les années 60, alors qu’il était encore tout jeune. Mais ils ne réussirent pas à trouver de raison valable pour qu’un homme en menace un autre enfermé dans une cabine téléphonique. Ce n’est que dans les années 90que Larry Cohen est revenu vers son idée, avant que toute l’intrigue ne se mette en place trois ans avant le tournage du film.

Notre avis : Huis clos raté malgré de bonnes intentions. La belle petite gueule de Colin Farrell ne suffit pas à faire passer l’ennui procuré par ce moyen métrage (1h10). A voir en VO pour apprécier la voix inquiétante de Kiefer Sutherland (alias Jack Bauer).