Hypericon - Manuele Fior - la chronique BD

Manuele Fior / Dargaud

Critique : Depuis ses débuts, Manuele Fior élabore une œuvre variée, riche, profonde et exaltante. Une nouvelle fois, il entremêle les récits et les époques. Ici, les parties consacrées à la rencontre entre Teresa et Ruben font parfois place à la découverte du tombeau de Toutankhamon par Howard Carter. Dans les deux récits, interviennent le doute, des nuits agitées, l’ouverture sur l’inconnu et sur l’altérité en guise de palier dans une existence.

Manuele Fior / Dargaud

Comme à l’accoutumée, Manuele Fior propose un album brillant, extrêmement vivant, ce qui n’empêche nullement les personnages d’être sujets à une certaine amertume, celle-ci étant quelque peu atténuée par les découvertes effectuées (un trésor antique, les ressources d’un être humain). Quant au dessin, il palpite avec force, ne sacrifie rien à la pose ou à la splendeur gratuite ; constamment narratif, il utilise la couleur et ses possibilités lumineuses avec brio.

Manuele Fior / Dargaud

Si le titre intrigue, il n’est en rien anodin et son explication finale termine de lier les deux histoires et les vies de Teresa et d’Howard Carter.

Manuele Fior / Dargaud

Gorgé de sève, Hypericon ravit et fait un bien fou.

Manuele Fior / Dargaud