Le 1er octobre 2009

- Festival : Les Oscar 2010
Ces films pourraient bien être retenus en février prochain pour concourir dans la catégorie des meilleurs films étrangers de l’année...
Ces films pourraient bien être retenus en février prochain pour concourir dans la catégorie des meilleurs films étrangers de l’année...
C’est avant jeudi 17 heures, heure locale, que chaque pays devra officiellement déposer un titre pour se faire représenter dans la catégorie du meilleur film étranger à Hollywood. Parmi les oeuvres proposées pour concourir dans cette catégorie, on peut déjà citer Baaria de Giuseppe Tornatore (Italie). Le cinéaste avait déjà emporté le prix en 1990 pour Cinema Paradiso. L’Espagne aimerait bien envoyer The Dancer and the Thief de Fernando Trueba. L’auteur qui fait cette année son grand retour, a lui aussi déjà emporté ce même prix dans les années 90.
La Chine vient de son côté de proposer le nouveau Chen Kaige, un biopic éponyme sur Mei Lanfang, une star de l’Opéra de Pekin. Kaige n’est pas à son premier essai dans cette catégorie. Si sa nomination venait a être retenue, il fêterait sa troisième tentative.
Ajami, présenté en Sélection officielle de la 41ème édition de la Quinzaine des Réalisateurs, pourrait bien représenter les couleurs d’Israël, alors que tout le monde attendait Lebanon, le grand prix du dernier festival de Venise.
La Belgique a choisi La merditude des choses (sortie en décembre), l’Iran le très acclamé A propos d’Elly... d’Ashgar Farhadi. En Allemagne on revendique la Palme d’or cannoise d’Hanneke, Le ruban blanc, qui espère bien doubler la mise. La Suisse essaiera de ravir la récompense avec le très réussi Home avec Isabelle Huppert, tandis que le Canada mise tout sur le film du jeune Xavier Dolan, Comment j’ai tué ma mère.
Enfin la France devrait en toute logique proposer Un prophète, le film de tous les suffrages à Cannes 2009, qui part comme favori. Toutefois, il faudra attendre le 2 février avant que les nominations ne soient confirmées par l’académie des Oscar et le 7 mars pour obtenir le nom de l’heureux élu. En espérant, chauvinement, que ce soit la France qui l’emporte. Après tout, nous n’avons pas remporté le prix depuis Indochine en 1993 ! Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé et même d’avoir obtenu quelques jolis succès public (Amélie, Entre les murs, [Joyeux Noël...).