Le 3 juin 2015
La Kulturfabrik d’Esch-sur-Alzette accueillait ce mardi 02 juin les métalleux de Coal Chamber. Les riffs acérés du combo américain n’auront laissé absolument personne de marbre.
L'a écouté
Veut l'écouter
La Kulturfabrik d’Esch-sur-Alzette accueillait ce mardi 02 juin les métalleux de Coal Chamber. Les riffs acérés du combo américain n’auront laissé absolument personne de marbre.
Quatre groupes pour le prix d’un, joli package de "metal bands" à l’affiche d’une deuxième soirée de juin largement disposée à faire couler la sueur entre les murs la Kulturfabrik d’Esch-sur-Alzette. Le complexe affiche ce soir une affluence généreuse pour accueillir Blood Runs Deep, Diablo Blvd, Soil et la tête d’affiche Coal Chamber. Notre arrivée dans la salle correspond à l’entrée sur scène du groupe Diablo Blvd (nos excuses aux helvètes de Blood Runs Deep qui avaient ouvert le bal un peu plus tôt et que nous avons donc raté de peu). Les belges remplacent de pied levé le combo ricain American Head Charge, un temps annoncé, et il faut dire qu’on nous sommes loin d’avoir perdu au change. Leurs titres rock/metal mélodiques se montrent diablement efficaces à l’image de "Fear is for the Enemy", "Follow the Deadlights" et l’excellentissime "Black Heart Bleed" qui clôturera le set devant un public malheureusement pas encore très impliqué. On décèle pourtant un vrai potentiel dans les compositions de la bande au chanteur et frontman Alex Agnew (très à son aise face au public). Il ne fait aucun doute qu’on risque bien d’entendre encore parler d’eux dans le futur.
Nous voilà maintenant fin prêt à nous replonger dans une époque révolue, celle qui renvoie au crépuscule des années 90 que l’on peut aisément associer à l’âge d’or du Néo Metal. Soil entre en piste pour administrer avec ferveur un recueil de ses meilleurs morceaux : avec "Breaking me down", "Pride", "Redefine", "Unreal" et "Halo" les fans seront facilement conquis. Les prestations satisfaisantes du chanteur Ryan McCombs et du guitariste Adam Zadel sont à souligner. Le premier pour s’être bien débrouillé derrière le micro, le second pour quelques solos ravageurs et si bien exécutés dont il a le secret. Histoire de chauffer comme il se doit l’assistance avant l’arrivée de Coal Chamber, Soil termine sa prestation par une reprise métal survitaminée du titre "Black Betty" popularisé par Ram Jam. Un dernier morceau qui n’aura visiblement laissé personne insensible. Mais passons à présent à ceux pour qui beaucoup ont spécialement acheté un ticket ce soir, je veux bien sûr parler des revenants de Coal Chamber. Revenants car il aura effectivement fallu treize années au groupe pour accoucher d’un successeur à "Dark days". Le groupe qui tenait la dragée haute aux Korn, Limp Bizkit et autres Deftones fin des 90’s renait pour ainsi dire activement de ses cendres en sortant l’album "Rivals" (disponible depuis le 19 mai 2015) doublé d’une tournée pour en assurer la promotion. Pour signer son retour en grandes pompes et se mettre le public dans la poche, Coal Chamber n’y va pas de main morte puisque leur arrivée sur scène coïncide avec l’enchaînement de "Loco" et "Fiend", deux titres phares dont les refrains sont repris en chœur par leurs plus fervents supporters. On ne pouvait visiblement rêver meilleure entrée en matière !
Sur la quinzaine de morceaux qui seront exécutés durant la soirée, la plupart seront en majorité tirés du premier album éponyme ("Big Truck", "Clock", "I", "Oddity") et de "Dark days" ("Fiend", "Dark Days", "Drove", "Rowboat"). "Rivals" (avec "I.O.U. Nothing" et "Rivals" qui laissèrent une assez bonne impression) et "Chamber Music" devront en effet se contenter des miettes. Niveau prestation scénique rien à redire, Dez Fafara et sa troupe en a encore sous la pédale. Il est assez intéressant de constater que le frontman n’a absolument rien perdu sa puissance vocale et de sa fougue avec les années. Les musiciens se montrent quant à eux hyper à l’aise et affutés (de la ravissante et hypnotique bassiste Nadja Peulen au guitariste Miguel "Meegs" Rascon en passant par le fantasque marteleur de futs Mike "Bug" Cox, c’est incroyablement carré et plaisant à voir). Le groupe se retirera en mettant tout le monde d’accord avec le fiévreux "Sway" dans une ambiance assez survoltée au sein de la fosse (la salle ne manquera pas de scander à tue-tête le fameux "The roof, the roof, the roof is on fire !"). Les fans des débuts n’auront donc pas été dépaysé avec cette excellente performance délivrée ce soir au Luxembourg par ces bêtes de scène de Coal Chamber.
Le site de la Kulturfabrik : http://kulturfabrik.lu/fr/home/
Galerie Photos
Votre avis
Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.