Le 13 mai 2015
- Festival : Festival de Cannes 2015
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Une compétition officielle de plus en plus française ? Le cabinet spécialisé dans l’analyse de données, Microeconomix, répond à cette critique qui frappe cette 68e édition.
Une compétition officielle de plus en plus française ? Le cabinet spécialisé dans l’analyse de données, Microeconomix, répond à cette critique qui frappe cette 68e édition. Le débat est plus que jamais actuel avec en sélection, en 2015, La Tête haute d’Emmanuelle Bercot (Ouverture), Marguerite et Julien de Valérie Donzelli (Compétition), La Loi du Marché de Stéphane Brizé (Compétition), Mon Roi de Maïwenn (Compétition) et Deepan d’Audiard (Compétition).
Verdict du cabinet sur la « sur-représentation du cinéma hexagonal » : Cette critique récurrente apparaît justifiée au regard du renforcement de la présence des films français au sein de la compétition officielle depuis 1946.
Selon les chiffres, effectivement, le cinéma français occupe une place de plus en plus importante dans la sélection officielle. Selon, l’étude, dans les années 1950 – 1960, la production française se situait à 10 %, contre actuellement 15%, à l’exception de 2012 où aucun film français ne fut retenu en sélection.
2015, l’année de tous les débats (trop de films français, trop d’habitués, trop de femmes réalisatrices ?), est effectivement celle d’un record pour notre cinématographie avec 25 %, soit un film sur quatre qui est français cette année. Mais ne serait-ce pas dû à l’excellence de certains auteurs français, dont la force du cinéma reflète toute la diversité de notre production ?
(c) Microeconomix
