Le 20 janvier 2019
- Voir le dossier : Box-office américain
Seules deux nouveautés parviennent à se frayer un passage au sein du classement des meilleures entrées en cette fin de semaine, aux Etats-Unis : la suite de Split, Glass, et un film d’animation adapté des mangas Dragon Ball Z.
M. Night Shyamalan peut souffler : son dernier-né, Glass, qui avait la lourde tâche de certifier son retour aux affaires, est un succès instantané, avec une quarantaine de millions de dollars de recettes pour ses trois premiers jours d’exploitation sur le seul territoire nord-américain, soit un résultat qui permet de rentabiliser derechef les vingt millions qu’ont coûté le long-métrage (en partie auto-produit par Shyamalan lui-même). Pourtant, l’on était en droit d’attendre un peu plus pour la réunion des personnages présentés dans Incassable (2000) et Split (2017), qui avaient respectivement démarré à 30 et 40 millions de dollars (pour des résultats finaux américains de 95 et 138 millions de billets verts). En effet, si les charges commerciales de Glass ont été assurées par deux studios (Disney et Universal, soit les distributeurs respectifs des deux films précédents), bien que dissimulées, elles ont dû s’avérer importantes, rien que pour faire honneur aux 3 800 salles mises à disposition du film (la plus grosse combinaison allouée au cinéaste, contre 3 000 pour Split, qui a réalisé un score similaire lors de son début d’exploitation). Les prédictions pariaient par ailleurs sur une somme d’ouverture approchant les 50 millions, montant rapporté à l’international, qui permet au film de réaliser une jolie entame mondiale de presque 90 millions de dollars.
- Copyright Universal pictures
La version américaine du succès français Intouchables, The Upside, porté par le très populaire Kevin Hart, engrange une quinzaine de millions supplémentaires, pour son second week-end, soit un total de 44M$, lui permettant de rembourser ses frais de production estimés à 37,5 millions de dollars ; il est talonné par la nouveauté animée Dragon Ball Super : Broly, avec ses 10 millions de recettes en trois jours (et une vingtaine depuis mercredi), déjà sortie un peu partout dans le monde, notamment au Japon, où elle a excellé (30 millions de dollars rapportés sur ce territoire).
- Copyright Weinstein Company
Aquaman, le dernier-né des territoires houleux de l’univers cinématographique DC, avec une dizaine de millions de billets verts supplémentaires, parvient à dépasser les 300 millions de dollars de recette sur son sol, et dépasse le milliard à l’international, faisant du long-métrage dédié à l’Homme aquatique le quatrième plus gros succès de l’Univers DC sur son sol (devant les 230 millions de Justice League et 290 de Man of Steel, bien loin derrière les plus de 410 millions de dollars de Wonder Woman), et devance aisément ses petits camarades à l’international, puisque, avant la sortie du film mettant en vedette Jason Momoa, c’était le controversé Batman V Superman qui se plaçait en tête de gondole, avec un total estimé à 873 millions de billets verts.
- (c) 2018 WARNER BROS. ENTERTAINMENT INC.
Derrière ce résultat colossal, le Spider-Man animé, avec une légère baisse de régime de seulement 20%, atteignant presque les 160 millions de recettes sur son sol, gain doublé grâce aux recettes internationales, confirme son statut de belle surprise, tandis que le canin A dog’s way home (L’incroyable aventure de Bella sortira en France le 10 avril prochain) est une petite déception : seulement une vingtaine de millions de billets verts ont été remplir les caisses du distributeur Sony depuis sa sortie la semaine passée, alors que les coûts de production du long-métrage familial étaient estimés à 18 millions de dollars.
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