Le 26 novembre 2024
Quelques jours dans la vie d’un couple modeste de jeunes mariés dans la Paris d’après-guerre. Comédie sympathique et sans prétention, qui met en valeur le Paris des petites gens de cette époque.
- Réalisateur : Jacques Becker
- Acteurs : Gaston Modot, Émile Drain, Louis de Funès, Nicole Courcel, Noël Roquevert, Pierre Leproux, Maurice Marceau, Roger Pigaut, Annette Poivre, Pierre Trabaud, Gérard Oury , Claire Mafféi , Paulette Jan
- Genre : Comédie dramatique, Noir et blanc
- Nationalité : Français
- Distributeur : Gaumont Distribution
- Durée : 1h18mn
- Date de sortie : 27 septembre 1947
- Festival : Festival de Cannes 1947
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Résumé : Antoinette (Claire Mafféi) et Antoine (Roger Pigaut), mariée depuis peu, vivent heureux dans un petit appartement parisien malgré les difficultés de l’après-guerre.
Critique : Jacques Becker, pour son premier film tourné dans l’immédiat après-guerre, choisissait une chronique mettant en scène des gens ordinaires et leur entourage pris dans les tracas du quotidien.
Le récit, résolument tourné vers la comédie teintée de romantisme, décrit la vie d’un quartier populaire de Paris où le jeune couple va être confronté aux difficultés du travail, et notamment l’influence des petits chefs, à la vie en communauté dans de petits appartements sous les toits, avec son lot de bavardages, d’amitiés et d’inimitiés. Antoinette est aussi courtisée sans grande finesse par M. Roland (Noël Roquevert), l’épicier du coin qui verrait bien en elle l’employée modèle. Les choses vont un peu se compliquer quand Antoine va récupérer un billet de loterie qu’il croit gagnant.
Le long métrage à la fois très juste et charmant est construit comme une suite de petites saynètes, tantôt légères, tantôt plus graves, qui font revivre le Paris des gens modestes de l’après-guerre.
On y retrouve ainsi la vendeuse de tickets de métro enjouée (Annette Poivre), un réceptionniste de la loterie patibulaire mais compréhensif (Gaston Modot) ou encore un boxeur amateur coureur de jupons dans son propre immeuble (Pierre Trabaud).
Savamment mis en scène par Jacques Becker, ce film plein d’empathie ne s’éloigne pourtant jamais d’un certain réalisme social au trait certes léger, mais tout de même bien présent.
- Copyright Gaumont Productions
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