Critique

CINÉMA

Anonymous - la critique

Le 1er mars 2013

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Le choix du rédacteur

  • Jean-Patrick Géraud 16 août 2012
    Anonymous - la critique

    Anonymous, élu film bourratif de l’année ! Suivons la recette. Prendre un sujet à la mode (les accusations de plagiat), mettre du beurre, lire Alexandre Dumas (pour le côté trois mousquetaires), beurrer encore, relire Edgar Poe (pour les paysages romantiques numérisés), beurrer toujours et mêler du Molière, pour donner à l’ensemble un aspect comique et délié. Il faut ensuite retourner le plat dans tous les sens, avec forces ellipses et analepses, et tant pis si l’on n’y comprend rien. Avant d’enfourner, ajouter toute l’histoire britannique, sous forme de sachet de farine. Et Shakespeare, juste avant la cuisson : ne pas hésiter à mettre les oeuvres complètes ! C’est ainsi que l’on obtient une bouillie indigeste. A la rigueur, tant pis si Roland Emmerich traite un sujet complètement anachronique par rapport au paysage littéraire de l’époque (la notion d’auteur n’existant pas avant le XVIII°, on se fiche bien de savoir si Shakespeare ou Molière ou d’autres ont écrit leurs oeuvres ou non). Mais il est difficile de passer sur les invraisemblances d’un récit qui se prend très au sérieux en dépit de sa nullité. Un peu de second degré n’aurait pas fait de mal.

  • vanhzexen 4 mars 2014
    Anonymous - la critique

    Intrigante controverse sur William Shakespeare qui serait un comédien sans talent d’écriture et qui aurait revendiqué les oeuvres du comte d’Oxford.
    Encore aujourd’hui, cette polémique fait rage et Roland Emmerich délaisse les films catastrophes pour nous offrir sa vision historique basé sur cette légende.
    Le réalisateur prouve un talent incontestable dans la construction d’une oeuvre cinématographique au budget de $30 millions d’euros et qui semble en avoir couté le double !
    La photographie, les décors et les costumes sont magnifiques.
    Mais hélas le montage incompréhensible du début pénalise le film et même si l’histoire prend forme avec le temps, l’émotion est absorbée par un scénario sans réelle ambition.
    De plus l’acharnement à vouloir faire passer William Shakespeare (le comédien donc) pour un abruti vénal et avide de sexe apporte peu de crédibilité au récit.

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