ADRI1 - Le piano perd les pédales

Notre avis : Sur une scène, un peu petite pour ses galipettes ou son célèbre grand écart facial, sont installés un dressing et un piano, les seconds rôles. ADRI1 annonce dès le début du spectacle « je suis votre instrument ». En effet, pour chaque scénette, le public est invité à choisir le personnage ou la chanson qu’interprètera l’artiste, sur des thématiques amoureuses, des expériences de vie. ADRI1, polymorphe, se métamorphose alors. Suivant le choix des spectateurs, il devient le Jack Dawson de Titanic, un minion de Moi moche et méchants, un obscur professeur de chant, etc. Mais attention, chacun étant identifié, vous pourriez être sollicité(e) sur scène et devenir acteur, voire danseur.
Bénéficiant d’une voix à la tessiture très large, cet homme-orchestre développe un répertoire très diversifié, renforcé par une formation de chanteur, danseur et acteur, ancien élève du cours Florent.
Son expérience comme interprète de comédie musicale (Résiste, Jules Verne), de super-héros pour Walt Disney, a sans nul doute coloré ses interprétations, sucré son timbre, dont la puissance est toutefois indéniable, comme l’atteste la reprise de la BO du film The greatest show. Il interprète les œuvres de Michel Berger à la perfection, nous immergeant avec aisance dans l’univers de Starmania . On retiendra notamment l’air SOS terrien en détresse, magistralement interprété, dans… un costume d’astronaute.

Un jeune talent à suivre, donc