Avant-première
Le 19 octobre 2006
A six mois de sa sortie, premières impressions et premiers commentaires de Zack Snyder sur 300, adaptation de la BD de Franck Miller.
- Réalisateur : Zack Snyder
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A six mois de sa sortie, premières impressions et premiers commentaires de Zack Snyder sur 300, adaptation de la BD de Franck Miller.
Après Robocop, Batman, Elektra et Sin City, voici donc venu le temps d’une adaptation au cinéma de 300, roman graphique de Franck Miller sur la bataille des Thermopyles, qui vit s’affronter en 480 avant Jésus-Christ une minuscule armée spartiate (trois cents soldats, aidés par quelques autres cités) et les centaines de milliers de combattants de l’armée perse. De passage à Paris, le réalisateur Zack Snyder, dont c’est le second long après Zombie, une très convaincante adaptation de L’armée des morts, est venu présenter des extraits de son film à la presse.
Il faut d’entrée de jeu sortir 300 de toute comparaison avec ce que Snyder, bavard et franchement loin de se prendre au sérieux, appelle "les films en sandales". Certes, 300 est un film où des types en armure, glaive et bouclier s’affrontent, mais toute comparaison avec Troie, Gladiator ou Kingdom of Heaven serait pure perte de temps. "Rien n’est réel dans ce film", avoue Snyder. On navigue en effet ici entre le film de guerre et le fantastique, les batailles étant plus proches d’un Seigneur de anneaux gore que de Gladiator. Ultra-violent, ce "film pour les enfants" (dixit Snyder) est avant tout une claque esthétique, une suite de scènes toutes plus énormes les unes que les autres (de ce que nous avons pu voir), surjouées, épiques et puissantes à desceller les fauteuils des multiplexes.
Comme Sin City, 300 respecte assez scrupuleusement l’esthétique de Franck Miller, y compris dans son scénario, qui le suit à la ligne (et à l’image d’ailleurs). Miller a lui-même donné son feu vert aux choix de Snyder, artisan rigolard et indéniablement doué. Ainsi les combats, véritables morceaux de bravoure du film, sont bourrés d’effets en tout genre, ayant été intégralement tournés sur fond vert, et mille fois remasterisés. Ralentis, zooms, effets sonores, giclées de sang irréelles ("les types de mon film on une super pression artérielle", s’amuse Snyder), les adeptes de classicisme seront outrés. Les autres, en quête d’un spectacle unique et de sang frais, prendront sans doute un énorme plaisir à se rendre avec Leonidas et ses sympathiques Spartiates (leur devise étant grosso modo marche ou crève) sur le champs de bataille... patience.
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