Le 8 avril 2011

- Festival : BIFFF 2011
Alors que l’identité de Bruxelles est au centre des préoccupations politiques, cette nouvelle édition est axée précisément sur les troubles de l’esprit. À en perdre la tête, au vu de la quantité de films proposés. Une petite clarification s’impose...
Alors que l’identité de Bruxelles est au centre des préoccupations politiques, cette nouvelle édition est axée précisément sur les troubles de l’esprit. À en perdre la tête, au vu de la quantité de films proposés. Une petite clarification s’impose...
La 29ème édition du BIFFF démarrera en fanfare avec Balada triste de trompeta, la nouvelle facétie déjantée de Alex de la Iglesia, présenté hors compétition ; lequel est un habitué des lieux puisqu’il est déjà venu à deux reprises. Le nouveau bébé du cinéaste du Jour de la bête, ayant obtenu la récompense suprême de ce festival en 1996, constituera une entrée en matière idéale pour illustrer la thématique tournant, cette année, autour des pathologies de l’esprit. Parmi les autres "mad movies" incontournables, épinglons deux films sud-coréens (qui n’ont rien à envier à Old boy) : Bedevilled (Grand Prix de Gérardmer) et I saw the devil (candidat sérieux concourant dans la compétition internationale) ; le film de monstres norvégien, The troll hunter ; dans la lignée de Tigre et dragon, Reign of assassins, un film de sabre coréalisé par John Woo ; ou encore la nouvelle production ibérique de Guillermo del Toro, Les yeux de Julia. Dans la catégorie thriller, la France sera présente avec : Captifs (où la belle Zoé Félix est mise à rude épreuve) et La proie (Dupontel y tient le rôle principal) ; ainsi que le prix du Jury de la dernière Mostra de Venise, Essential killing de Jerzy Skolimowski, avec Vincent Gallo (également couronné). Quant aux amateurs d’un cinéma plus contemplatif (sortant des sentiers battus), ils pourront entre autres contempler, dans la section "7e Parallèle", deux œuvres provenant de Taïwan qui est mise à l’honneur cette année. Le festival déploiera son tapis rouge pour deux "masters of horror", John Landis (venant y présenter son dernier film, Cadavres à la pelle, suite à dix longues années d’absence au cinéma) et Alexandre Aja, qui seront décorés Chevaliers de l’Ordre du Corbeau ; avant de se terminer de bien belle manière avec la projection d’un premier métrage d’anticipation, Monsters, d’un jeune réalisateur britannique, Gareth Edwards, sur lequel il faudra compter dans le futur...