Le 19 février 2019
- Scénariste : Sylvain Ricard>
- Dessinateur : Rica
- Collection : NEOPOLIS
- Genre : Thriller
- Editeur : Delcourt
- Famille : BD Franco-belge
- Date de sortie : 9 janvier 2019
- Durée : T.1
Embarquez pour une croisière au frisson contaminant...
Résumé : Futur proche, une croisière remplie d’amateurs de techno se lance en Méditerranée. A bord, Guillaume traîne sa mine blafarde au milieu des passagers et des membres d’équipage. Éminent chercheur en virologie il est recherché par l’armée, car désormais porteur d’un virus mortel à même de perturber la fête...
La panique diffuse, les réactions contraires, les câbles qui pètent, les héros qui se révèlent... Depuis quelques années, et notamment grâce à Walking Dead, les écrits, séries et films d’anticipation ont connu un succès grandissant, se fondant sur la dimension psychologique inhérente à la catastrophe. Virus ne veut pas compter le post-apocalypse, mais le moment même de basculement, et s’intéresser aux réactions et émotions directes. En prenant la base de L’Armée des douze singes et en la transportant dans le huis clos d’une croisière aux allures de gigantesque rave, le pari avait déjà fière allure. Ce premier tome n’est pas encore dans le débordement ou l’agitation permanente, se contenant de poser les fondations d’une série de tension permanente, où le lecteur cherche avidement les signes de contagion sur les visages des personnages. En suivant plusieurs passagers du bateau, mais aussi les pontes décisionnaires qui surveillent ce bateau condamné, la narration évite d’être statique, ne rencontrant que peu de temps faibles malgré l’absence d’emballement. De quoi promettre des tomes suivants plus enlevés, plus intenses sans difficultés.
Sylvain Ricard, Rica / Delcourt
Sur un premier coup d’œil, on peut être surpris par l’absence de charisme des différents protagonistes de cette histoire. Pas un ou une ne nous apparaît comme important, pour la bonne et simple raison qu’aucun ne possède le charme ou le physique hollywoodien attendu dans ce genre de circonstances. La justification « trop beau pour crever » qui fait un bon tri dans la survie possible des personnages dès l’entrée d’un comic ou film. Ici, tout le monde est moche, ou plutôt banal en vérité, comme dans la vraie vie en fait, et donc chacun se retrouve sur un pied d’égalité au moment de savoir qui risque d’y passer. Un très bon point, que l’on comprend au deuxième regard, tout comme l’ambiance noir et blanc, finalement plus tendue que des couleurs criardes des soirées et le bleu de l’océan qui nous interpelleraient à chaque page.
Sylvain Ricard, Rica / Delcourt
Intrigant par sa capacité à ne pas entrer de plain-pied dans une épidémie qu’il contrôle, Virus se veut une dose d’adrénaline qui s’immiscerait crescendo, dans un décor fermé qui ne cesse de devenir plus angoissant à mesure qu’il se déroule sous les yeux du lecteur.
136 pages - 18,95€
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