Le 12 juin 2019


- Scénariste : Damián Campanario>
- Dessinateur : Javier Hernandez Guerrero
- Genre : Fantastique
- Editeur : Ankama
- Famille : BD Franco-belge
- Date de sortie : 14 juin 2019
- Durée : 1
The Killmasters nous plonge aux côtés d’un groupe de hard rock, les Killmasters, de retour de concert sur une petite route de Norvège en 1995. Ils vont tomber sur un camion étrange qui perd... du sang. Et même des litres de sang !
Résumé : Damian écrit ce scénario pulsant à cent à l’heure qui (pour)suit ces quatre métalleux tandis que Javier illustre et dépote ce récit étonnant, et même détonnant !
Ce récit est une surprise totale. Difficile dès lors de vous en parler sans risquer de dévoiler ces rebondissements qui font tout son charme. Donc, nous ne vous dirons rien de l’intrigue à part le début, ces quatre musiciens de hard-rock sur la route derrière ce camion étrange.
A la croisée des genres, avec ses personnages attachants, malgré leurs défauts, ceux qu’on aime détester et ceux qu’on adore tout de suite, ses ennemis qui finissent par s’allier devant des forces encore plus dangereuses, ces hommes et surtout ces femmes de caractère, The Killmasters a tout pour plaire !
One shot, a priori, mais doté d’une fin suffisamment ouverte pouvant laisser envisager une suite, la moindre des forces de cette histoire est justement, quand vous arrivez à la dernière case, de vous donner une très forte envie d’avoir une suite entre les mains, là, maintenant, tout de suite ! Mais rien ne laisse présager un tel bonheur, malheureusement.
Damián, Javier / Ankama
Les dessins de Javier ne sont pas étrangers à cette folle envie d’en savoir plus. Son trait sombre, dynamique, tranché, apporte une énergie qui renforce encore plus celle du récit. Ses silhouettes esquissées et colorées, parfois détaillées, parfois moins, apportent une vitalité dans les mouvements au travers de pose et d’un cadre dynamique.
Les décors, travaillés au cordeau, développent un côté expressionniste très fort. Cela grâce à leurs couleurs sombres, aux traits enrobants, hachés, posés, voire même lancés nerveusement sur la page.
Le cadre donne l’impression qu’il est souvent trop petit pour les actions qui s’y déroulent et on a la (bonne) sensation que tout déborde.
The Killmasters est une réussite. Un one shot qu’on prend plaisir à lire, pardon, à dévorer d’une traite. Seul problème, cette histoire est si nerveuse et rapide que vous en voudrez encore plus et que vous resterez sur votre faim à la fin...
72 pages – 14,90€