Critique

CINÉMA

The island - la critique + test DVD

Les clones se rebiffent

Le 25 septembre 2020

Une fable anti-clonage futuriste atomisée par la manie pyrotechnique de Michael Bay, incapable de raconter une histoire.

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  • rotary 27 juillet 2005
    The island - la critique + test DVD

    Dans ses grandes lignes, l’intrigue vous paraitra peut être conventionnelle, voire cousue de fil blanc. Elle est toutefois traitée avec un souci du détail qui la rend distrayante. Le contexte technologique et les décors sont bien pensés. Les scènes d’action fonctionnent bien. L’une d’elles, qui n’est pas sans évoquer Matrix, est d’une rare efficacité, ce que reconnaissent même les rares détracteurs du film. Les effets spéciaux sont corrects. McGregor et Scarlett Johansson restituent de façon sympathique les quelques touches d’humour et l’épaisseur psychologique des personnages, plutôt inhabituelle dans un film conçu pour une aussi large audience. Pas un chef d’oeuvre mais une série B haut de gamme pour passer un bon moment.
    Note (échelle darkangel)
    3,75 / 6

  • darkangel 24 août 2005
    The island - la critique + test DVD

    rotary, tu utilises la "Note (échelle darkangel)" en infraction complète avec les lois régissant le copyright. Soit tu me verses les royalties qui me sont dues, soit je te colle un procès.

  • gahell 15 septembre 2005
    The island - la critique + test DVD

    Il est très difficile de donné un avis sur un blockbuster moyen.
    Dès cette introduction, vous avez compris que The Island n’a quasiment rien pour se détacher du lot.

    Les effets spéciaux : très bien réalisé, forcément c’est une grosse production et ils ont les moyens. Les CG sont bien intégrés, les explosions et cascades sont dantesques à souhait. Les poursuites apportent leur quota d’adrénaline. Une mécanique bien huilée...
    Trop peut être : tout est classique, avec un sentiment de déjà vu.
    De plus, certaines cascades sont « trop incroyables ». Les héros subissent une effroyables séries de chutes, destructions de véhicules et d’immeubles sans coups férir. Et s’en tirent par miracle (un personnages secondaire fait même la remarque), le brushing à peine secoué et avec quelques traces de noir et quelques coupures pour faire viril sur le héros.
    Sinon, niveau décor, on a là encore une sensation de déjà vu dans la ville futuriste.
    La pub est omniprésente, ce qui exaspère (satire volontaire ou basse pratique commerciale avec les partenaires ? Je pencherais pour le second...). Il y a de jolis paysages, même si l’instance sur l’immensité (sensé évoqué l’inconnu et la liberté) est un peu lourde, à force.

    Les personnages : archi-classique, rien qui sort particulièrement du lot.
    Si , positivement : le « classique » face à face entre le clone et son progéniteur donne un assez bon jeu d’acteur.
    Si, négativement : le chef mercenaire qui par quelques ficelles (à ce stade tiennent plutôt de la corde) scénaristiques retourne sa veste.
    L’héroïne est anecdotique, son but étant de ralentir le héros et de montrer la joliesse de son corps et de son minois au spectateur (avec bien sûr quelques passages « dont elle est le héros », histoire de ne pas provoquer l’ire des féministes).
    Certains personnages secondaires sont marrant et vaguement intéressant (le technicien complice, le fana des calculs...), apporte la syndicale touche d’humour mais ne restent pas en mémoire.
    Mention spéciale aux « vrais » méchants du film, qui sont assez crédible : les progéniteurs riches des clones et les commerciaux-scientifiques-cloneurs.

    Et pour finir, le scénario : potentiellement très intéressant.
    Depuis que la science à commencer à jouer avec le clonage de mammifère, les scientifiques connaissent la possibilité du « clone thérapeutique », c’est à dire la possibilité de produire un double de soit-même pour lui prélever des organes au besoin. Bien sûr, c’est éthiquement inadmissible, mais connaissant la cupidité humaine et son désir d’immortalité, l’usage de cette « technique » futuriste reste crédible.
    L’ennuis avec The Island, c’est que l’on en sait trop, trop vite. Encore pire si on a vu la bande-annonce, qui dévoile tout, encore une fois. Le héros découvre en un rien de temps la supercherie des cloneurs. Il s’échappe sans mal, ce qui fait douter de la compétence et du sérieux des scientifiques véreux, les rendant peu crédibles.
    Bien évidemment, le chemin de la sortie de l’usine à clone passe par la pièce qui contient le dispositif qui servira à la fin du film de Deus Ex Machina. Le spectateur le voit venir à cent lieux.
    La suite du scénario n’est que courses poursuites et explosions. Même la découverte d’un monde différent (le notre, enfin le futur notre) est expédiée.
    Notamment par l’usage d’une ficelle scénaristique douteuse : le transfert de mémoire du progéniteur au clone. Mémoire génétique ? Âme ? Scientifiquement douteux et peu crédible. Mais bon, on n’est pas dans un documentaire...
    Et pour finir, le traditionnel happy end, où le héros sauve seul (ou presque) tout le monde...

    Bref, un film moyen et sans grandes surprises, avec tout de même des bonnes idées et un rythme assez vif pour être distrayant.

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