Le 12 août 2019
Au croisement du cinéma paranoïaque américain des années 50 et du teenage movie, The Faculty est une bonne série B horrifique, qui n’a pas rencontré le succès à sa sortie.
- Réalisateur : Robert Rodriguez
- Acteurs : Elijah Wood, Clea DuVall, Josh Hartnett, Laura Harris, Jordana Brewster
- Genre : Science-fiction, Fantastique, Teen movie
- Nationalité : Américain
- Durée : 1h41mn
- Date télé : 3 novembre 2024 22:30
- Chaîne : Game One
- Âge : Interdit aux moins de 12 ans
- Date de sortie : 2 juin 1999
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Résumé : Herrington High est une école comme les autres. Ses murs sont devenus peu à peu crasseux, ses manuels scolaires périmés, ses professeurs paraissent usés bien avant la retraite, ses élèves, cerveaux et crétins, sérieux ou cancres notoires, affrontent des parents qui ne les comprennent plus et des professeurs qui ne les ont jamais compris. Mais les adolescents de Herrington High se heurtent à un problème inédit. Un de leurs professeurs est tellement bizarre et inquiétant qu’ils le soupçonnent d’appartenir à une autre espèce, de venir d’une autre planète...
Critique : Cette convaincante série B, très inspirée du film L’Invasion des profanateurs de sépultures, rappelle aussi les teenage movies horrifiques nés du succès de Scream, comme Urban Legend ou Souviens-toi l’été dernier, mais The Faculty repose sur un scénario beaucoup plus consistant. qui joue avec les codes du genre, en fixant des typologies volontairement caricaturales d’adolescents et d’adolescentes - le beau gosse, la bimbo, le timide, la jeune fille mal dans sa peau -, auxquelles s’ajoute une savoureuse galerie de professeurs, d’abord sombres et lymphatiques, puis soudainement régénérés par un phénomène qu’on ne dévoilera pas.
A partir de là, le long métrage bascule dans une sorte de Cluedo fantastique où les identités corrompues côtoient des identités préservées. A mesure que les phénomènes étranges ou terrifiants se multiplient, les personnages principaux se soupçonnent, dans une configuration délicieusement paranoïaque, tandis que les enseignants et les élèves, très largement contaminés, redéfinissent les lois scolaires selon un modèle sociétal autoritaire. Comme l’origine du mal demeure la question irrésolue, depuis l’agression d’un professeur au début du film, toutes les hypothèses sont plausibles et le scénario peut ainsi, de manière spectaculaire, organiser le retournement final, vraiment convaincant, même si un examen rétrospectif des indices disséminés tout au long de l’histoire permet de soupçonner le dénouement. Bref, cette œuvre, sans véritable temps mort, s’avère un très agréable divertissement.
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