Le 28 février 2013

- Réalisateur : Steven Spielberg
- Festival : Festival de Cannes 2013
C’est officiel, on connaît le président du jury de la 66ème édition du Festival de Cannes. Et il surprend.
C’est officiel, on connaît le président du jury de la 66ème édition du Festival de Cannes. Et il surprend.
C’est officiel depuis ce matin, on connaît le président du jury de la 66ème édition du Festival de Cannes. La rumeur s’était répandue sur le web mais n’a été confirmée que ce jeudi 28 février sur le site officiel du Festival de Cannes. Ce sera donc bien Steven Spielberg qui sera le président du jury de la prochaine édition du Festival. Une annonce un peu en retard, semblait-il, puisqu’habituellement, celle-ci s’effectue à la fin du mois de janvier. Gilles Jacob explique sur Twitter que le report de cette annonce était en partie dû à la cérémonie des Oscars, qui se déroulait il y a quelques jours. Les votes ne devaient pas être influencés par cet évènement médiatique.
C’est donc le père d’E.T., des Dents de la Mer et de La Liste de Schindler qui régnera sur le jury Cannois. Premières réactions de l’intéressé, que l’on peut lire sur le site officiel du Festival : « Mon admiration pour la façon inébranlable dont le Festival de Cannes défend le cinéma international est totale. Car Cannes est le plus prestigieux de tous les festivals, ce qui lui permet de continuer à affirmer que le cinéma est un art qui transcende les cultures et les générations. »
Les futurs festivaliers ont déjà des étoiles pleins les yeux.
Le choix reste surprenant : Spielberg n’est pas à proprement parlé un cinéaste cannois. Sugarland Express avait été sélectionné en 1974, obtenant le Prix du scénario, mais depuis on retrouve surtout le cinéaste hors compétition (E.T., La couleur pourpre, l’ultime Indiana Jones). Il est audacieux de la part de Gilles Jacob et Thierry Frémaux de proposer le réalisateur du futur Robopocalypse à la tête d’un jury qui va se pencher sur quelques-uns des films les plus hermétiques et les plus emblématiques de la cinématographie mondiale. Un mélange de genres qui finalement correspond bien au profil schizophrène de Spielberg, aussi bien cinéaste de divertissements primaires que d’épopées académiques ou véritable instigateur de nouveaux styles de réalisation : Il faut sauver le soldat Ryan avait notamment imposé un style au réalisme radical à toutes les productions géopolitiques américaines post 98.
Jaws (Les Dents de la Mer),un des films les plus connus du cinéaste