Course contre la blonde
Le 26 juin 2011
Une édition DVD satisfaisante pour ce polar un peu verbeux, mais efficace.
- Réalisateur : Roy Rowland
- Acteurs : Shirley Eaton, Mickey Spillane
- Genre : Policier / Polar / Film noir / Thriller / Film de gangsters
- Nationalité : Britannique
- Editeur vidéo : Carlotta Films
- Plus d'informations : Le site de l’éditeur
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– Durée : 1h29mn
– Sortie vidéo : le 15 juin 2011
Une édition DVD satisfaisante pour ce polar un peu verbeux, mais efficace.
L’argument : Mike Hammer, détective privé, ne se remet pas de la disparition de sa secrétaire - et maîtresse - Velda. Le capitaine Pat Chambers le recueille dans la rue après une dure nuit de débauche. Sur son lit de mort, un voyou demande à voir Hammer, avec une révélation à lui faire : Velda serait encore en vie, et sa disparition liée à l’assassinat du sénateur Knapp. Hammer décide de mener l’enquête...
Le film : En dépit d’une légère tendance au bavardage, Solo pour une blonde se regarde comme un film de genre séduisant. Rappelons pour l’anecdote qu’il met en scène Mickey Spillane, l’auteur du livre The Girl Hunters dont il s’inspire, rare exemple d’un écrivain métamorphosé en acteur. On pourra lire l’avis enthousiaste de Marine Bénézech ICI. L’édition DVD est modeste mais tout à fait suffisante pour apprécier ce polar dans de bonnes conditions.
Les suppléments :
L’éditeur propose, en plus de la bande-annonce, un reportage de 55 minutes, En attendant Lili, où Spillane évoque son travail d’écrivain dans sa résidence de Caroline du Sud - celle-ci est menacée par un ouragan, d’où le titre. Même si l’argument est sans lien réel avec celui du long-métrage, il fournit de nombreux renseignements sur la personnalité de l’auteur, son rapport mercantile (et revendiqué comme tel) à l’écriture, ainsi que la place de son oeuvre aux Etats-Unis. On y apprend également quelques détails techniques, par exemple sur les raisons qui ont présidé au choix du Noir et Blanc.
L’image :
Les contrastes et la profondeur du Noir et Blanc sont parfois atténués par une image un peu granuleuse, mais le respect du format 2:35 permet d’apprécier la théâtralité de la mise en scène et sa beauté statique.
Le son :
Le format mono, parfois imprécis dans les bruitages, suffit à restituer la noirceur du film et son jazz d’ambiance. A noter que la VF est tout à fait convenable (sauf pour les gros plans), et qu’elle propose une alternative intéressante à la faiblesse de certains dialogues.
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