Le 5 septembre 2017
Nouvelle édition de ce film atypique et fort, mais la copie restaurée fait toute la différence.


- Réalisateur : Jacques Rouffio
- Acteurs : Gérard Depardieu, Michel Piccoli, Jane Birkin, Charles Vanel, Marina Vlady
- Genre : Drame
- Nationalité : Espagnol, Français, Allemand
- Editeur vidéo : TF1 Vidéo
- Durée : 1h46mn
- Date télé : 16 septembre 2019 20:50
- Chaîne : France 5
- Box-office : 1 151 594 entrées (France)
- Date de sortie : 3 décembre 1975

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– Sortie DVD et Blu-ray : le 5 septembre 2017
Résumé : Dans une ville de province, à quinze ans de distance, deux chirurgiens vont connaître le même destin : ils seront tous les deux victimes du chantage et de la calomnie qui les pousseront au suicide...
Le film : Ambitieux par sa structure éclatée comme par les thèmes qu’il brasse, Sept morts sur ordonnance est la description méthodique des rouages qui conduisent à la destruction d’une personne. Mais au-delà des implications psychologiques, le scénario de Conchon explore un milieu traversé par le souci de rentabilité et les jeux de pouvoirs. Quant à l’interprétation, elle est superlative, mais dominée par la figure matoise et dangereuse de Charles Vanel. Glaçant.
Les suppléments :
Autour du film (7mn) est un court mais vif entretien avec le cinéaste, entremêlé d’extraits du film et d’interviews plus anciennes avec les acteurs et déjà présent dans l’édition DVD précédente. S’y ajoutent, outre la bande-annonce, deux reportages télévisés d’époque (3 et 4 mn) ; là encore, bien qu’ils soient très brefs, des choses essentielles sont dites, au milieu d’anecdotes (on sent que Birkin est une « bonne cliente » rigolote).
L’image :
La restauration 4K permet d’oublier l’édition précédente ; tous les problèmes ont été effacés ; l’image est nette, soignée, lissée, même si par moments, le fourmillement est légèrement trop présent.
Le son :
Une seule piste (mono DTS-HD Master audio), si l’on excepte l’audiodescription, mais là encore, plus trace de saturations et les dialogues ont retrouvé leur intelligibilité (quand c’était la volonté du cinéaste…).