La rencontre Isabelle Adjani/Jacques Dutronc
Le 22 janvier 2020
La vie précaire d’un jeune couple parisien. Une œuvre mineure, mais sympathique, et représentative de la comédie sociale d’un certain cinéma des années 70.
- Réalisateur : Jacques Rouffio
- Acteurs : Isabelle Adjani, Serge Reggiani, Jacques Dutronc, Françoise Arnoul
- Genre : Comédie dramatique
- Nationalité : Français
- Durée : 1h35min
- Date de sortie : 17 mars 1977
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Résumé : A Paris, Violette (Isabelle Adjani), employée de banque s’explique violemment avec son supérieur avant de briser une porte en verre et de se faire remercier. François (Jacques Dutronc), l’ami de Violette est resté deux jours dehors après une dispute, à faire de la musique avec ses amis. Ils ont ensemble un petit Paul. Violette, issue d’un milieu bourgeois s’est fâchée avec ses parents quand elle a connu François, d’un milieu plus modeste. Celui ci, humilié lors d’un repas dans la belle-famille a fait voler la nappe avec tout ce qu’il y avait dessus.
Notre avis : C’est une photographie sociale de la vie parisienne des années 70 que nous donne à voir Jacques Rouffio, aidé par son scénariste Jean-Loup Dabadie : l’amour (plus ou moins) libre, la soif de liberté d’expression (François a le projet de co-fonder un journal d’un genre nouveau), la volonté de trouver un travail qui plaise et pas uniquement pour se nourrir...
L’air de rien, cette balade douce-amère en dit beaucouo sur le couple. Violette qui paraît un peu excentrique, se montre finalement très amoureuse de François, est prête à beaucoup de sacrifices pour lui. Le personnage masculin, lui, sous ses dehors décontractés, s’avère être un bel égoïste, menteur, tricheur et même coureur de jupons.
Isabelle Adjani est d’une sobriété qui ne lui était pas toujours coutumière à l’époque, et Jacques Dutronc, fidèle à lui-même, semble traverser le film, comme s’il n’était pas concerné avec son sourire désabusé.
Le long métrage permet aussi de retrouver deux acteurs mythiques du cinéma français avec malheureusement de trop petits rôles pour Françoise Arnoul qui interprète la mère de Violette, bourgeoise inflexible, et Serge Reggiani incarnant le père de François, brave homme faible et un peu pathétique.
A noter également la qualité des costumes des deux personnages principaux, très élégants (trop par rapport à leurs petits moyens peut-être !) en toutes circonstances.
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