Le 29 novembre 2022
Un homme marié à une riche héritière a une liaison avec une danseuse. Il s’agit du seul film disponible sur les huit que tourna le cinéaste français Pierre Chenal en Argentine. Bien qu’inégal, il représente une véritable curiosité.
- Réalisateur : Pierre Chenal
- Acteurs : Maurice Ronet, Nicole Maurey, Inda Ledesma , Ubaldo Martínez, Guillermo Battaglia
- Genre : Noir et blanc, Policier
- Nationalité : Français, Argentin
- Distributeur : Discifilm
- Durée : 1h25mn
- Titre original : Seccion desaparecidos
- Date de sortie : 2 novembre 1956
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Résumé : Près de Buenos-Aires, après un pique-nique, Juan (Maurice Ronet), un riche héritier, et Diana, une danseuse (Nicole Maurey), rentrent en ville en bateau. Juan anticipe la mauvaise réaction de ses parents pour repousser l’annonce de leurs fiançailles.
Critique : En fait, Juan est un coureur qui après avoir épousé la riche Mendy (Inda Ledesma), mène une vie dissolue. Les choses vont se gâter quand une "amie" bien intentionnée viendra raconter à Mendy qu’elle a croisé le bateau dans lequel se trouvaient Juan et Diana.
Pierre Chenal, cinéaste français reconnu des années 1930, avait déjà montré son intérêt pour le film policier en étant le premier à avoir adapté en 1939 Le facteur sonne toujours deux fois (The Postman Always Rings Twice) de James M. Cain sous le titre Le dernier tournant, avec Fernand Gravey, Corinne Luchaire et Michel Simon. Il n’y aura pas moins de six autres adaptations par la suite. Il s’expatriera en Argentine pendant la guerre où il tournera quatre films (invisibles aujourd’hui). Après deux réalisations en France, il retournera en Argentine pour quatre autres productions, avant de finir sa carrière en France avec pas moins de sept longs métrages.
Ce film est le seul de toutes ses œuvres argentines qui soit disponible. Il représente donc une vraie curiosité.
Tourné en langue espagnole, il dispose d’une distribution majoritairement argentine hormis le couple vedette français formé par Nicole Maurey et Maurice Ronet qui sont doublés.
Si les rebondissements se multiplient, ainsi que les fausses pistes, le scénario est quelque peu invraisemblable et les personnages manquent plutôt de cohérence pour la plupart.
Néanmoins, tel quel, le film qui file à toute allure se suit sans déplaisir, en particulier grâce à l’interprétation un peu halluciné de Maurice Ronet, alcoolique et désespéré qui, bien que doublé, marque ce petit polar sans prétention.
Tout de suite après, Pierre Chenal définitivement revenu en France tournera de nouveau un film policier. Ce sera Rafles sur la ville (1958) avec Charles Vanel, Bella Darvi et Michel Piccoli.
- Copyright Discifilm
Il ne faut pas se fier à l’affiche originale, ce n’est pas un film d’horreur !
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