Le 22 janvier 2017
Le retour du samouraï magistralement incarné par Mifune, toujours désinvolte, toujours efficace, devant la caméra inspirée du Maître.


- Réalisateur : Akira Kurosawa
- Acteurs : Takashi Shimura, Toshirō Mifune, Yûzô Kayama
- Genre : Drame, Noir et blanc
- Nationalité : Japonais
- Editeur vidéo : Wild Side Video
- Durée : 1h30mn
- Date de sortie : 7 juin 1972

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– Sortie Blu-ray : le 25 janvier 2017
– Année de production : 1961
Résumé : Au Japon, à l’ère Tokugawa, dans la capitale d’un petit Etat féodal, le samouraï rônin Sanjuro Tsubaki (Sanjuro des camélias) prend sous son aile neuf jeunes guerriers idéalistes et épris de justice, mais inexpérimentés. Il les aide dans leur lutte contre le chambellan leur maître.
Le film : Après le succès de Yojimbo, Kurosawa a été quasiment contraint de tourner une suite aux aventures du samouraï mal embouché ; mais, loin de bâcler un produit commercial, il soigne une œuvre entre parodie et sérieux, portée par un Mifune plus clochard que jamais. Outre son scénario très écrit, c’est par la mise en scène qu’encore aujourd’hui le film : la science du cadrage ou de la scénographie éclaire chaque séquence d’une inventivité infinie.
Les suppléments :
Le livret de 60 pages, richement illustré, aborde nombre d’aspects du film, alternant information et analyse : Christophe Champclaux y ajoute un entretien avec Tatsuya Nakadai. C’est beau, précieux, indispensable. S’ajoutent sur le Blu-ray deux documentaires,Des camélias et un duel (35 mn) et Kurosawa Jidai-geki style 2 (26 mn), qui donnent la parole à de nombreux collaborateurs du cinéaste : souvent anecdotiques, parfois touchants et informatifs, ils dressent un portrait flatteur du Maître, perfectionniste en diable. La bande-annonce complète ce copieux menu.
- SANJURO © 1962, TOHO Co., Ltd. Tous droits réservés.
L’image :
Magnifique de précision et de nuance, la copie proposée a été nettoyée avec soin sans trahir l’original. On n’a jamais vu le film dans de telles conditions.
Le son :
Seuls les passages à la musique tonitruante rappellent l’âge du film : la restauration rend aux dialogues leur limpidité, du murmure au cri.