Le 18 janvier 2006
- Réalisateur : Isao Takahata
- Genre : Animation, Film pour enfants
- Nationalité : Japonais
- Distributeur : Buena Vista International France
- Durée : 1h59mn
- Box-office : 236.916 entrées France / 55.972 entrées Paris Périphérie
- Titre original : Heisei tanuki gassen pompoko
- Date de sortie : 18 janvier 2006
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gahell 4 janvier 2006
Pompoko - la critique du film
Périodiquement, ils nous ressortent de vieux Ghibli(c’est devenu populaire).
Celui là date de 1994, donc je l’ai déjà vu en dvd(import)...
Celui-ci développe l’histoire d’un "peuple" d’animaux plus ou moins mythique : les Tanuki.
Ce sont des espèces de ratons-laveurs japonais, auquel le folklore local prête de nombreuses superstitions (pouvoirs de métamorphose, symbole de prospérité/chance/fécondité, ...)
Un amateur de folklore japonais appréciera donc plus facile ce film, reconnaissant les mythes traditionnel. De plus, on verra une galerie étonnante de "kami" (divinité) et monstres japonais.
Mais que les spectateurs se rassurent : nul besoin d’être théologiens pour comprendre ce film.
L’histoire est relativement simple et habituelle pour un film Ghibli : la lutte entre la Nature (ici les Tanuki) et l’avancée brutale de la "civilisation" humaine.
Les Tanuki sont "naturels", fêtards, iconoclastes et ont une vie simple, en harmonie avec la nature. En opposition, il y a l’expansionnisme galopant des villes humaines.
Les bestioles décident donc de stopper celle-ci, qui menace leur habitat...
Diverses solutions sont envisagés et testé : la violence, l’espionnage, le tentative d’influence, le rappel aux traditions, utilisation des médias.
Mais au final, ce sont les Tanuki qui vont devenir plus "humain".
C’est d’ailleurs cette humanisation qui est intéressante : on a pas une banale opposition entre la Nature(=Bien) et le monde humain (= Mal). Takahata (comme Miyazaki) est moins manichéen. Les Tanuki (certains) apprécient bien des cotés de la vie "humaine" : nourriture, télévision, ...
Et au final, certains finiront par se mêler à l’humanité...
Le graphisme participe à cette humanisation : les Tanuki sont présentés au tout début sous leur forme "animale", dessinés de façon splendide et réaliste. Puis très vite, il passe en forme "folklorique", anthropomorphe.
Et pour finir, ils en deviennent pleinement humains.
Ce film parle donc de la disparition (inéluctable ?) du folklore et des traditions au Japon. Malgré le caractère festif des Tanuki et l’humour omniprésent, ce n’est tout de même pas un message très joyeux.
En résumé, un bon film, sans être toutefois un chef d’oeuvre. Il divertit un bon moment et amène sourires et réflexions sur la société. Cependant, j’ai trouvé le graphisme un peu moins "beau" que les films Ghibli plus récent (somme toute assez logique : il y avait moins de moyen à l’époque).
Je n’ai vu le film qu’en japonais sous-titré anglais.
J’ai assez hâte de voir comment vont s’en sortir les traducteurs avec les irrévérencieux Tanuki.
cgaillardot 25 janvier 2006
Pompoko - la critique du film
Un film qui est plus pour les adultes que pour les enfants tant les références sont nombreuses et je suis que nombre d’entre elles m’ont échappées. Le thème écologique convient pour tout le monde et n’est pas dépassé.
A voir même si parfois il y a quelques longueurs.