Le 7 décembre 2018


- Réalisateur : Jaco van Dormael
- Acteurs : Jared Leto, Diane Kruger, Sarah Polley, Rhys Ifans, Linh-Dan Pham
- Genre : Drame, Science-fiction
- Nationalité : Français, Canadien, Allemand, Belge
- Distributeur : Pathé Distribution
- Durée : 2h18mn
- Box-office : 142 109 entrées France / 69 248 entrées P.P.
- Date de sortie : 13 janvier 2009
Résumé : Février 2092, Nemo Nobody a 120 ans. Il est le doyen et le dernier mortel d’un monde heureux peuplés d’immortels. Il revoit en flashback toutes ses années passées auprès de sa femme Anna... à moins que ce ne soit Elise... ou Jeanne...
Frédéric Mignard 27 juin 2010
Mr Nobody - la critique
Brillant, c’est ce qui vient immédiatement à l’esprit en voyant le film Mr Nobody. L’image est somptueuse, la réalisation fourmille d’idées. On pense à tous les génies du 7ème Art, Kubrick le premier. Mais voilà, à la façon de Richard Kelly pour Southland Tales, le cinéaste belge est incapable de se concentrer sur ses personnages qu’il déstructure pour mieux les reconstruire. Le résultat est long (je n’ai pourtant vu que la version courte, la longue présentant 15mn de plus), fastidieux, froid et sans émotion. Bref, le cinéaste faute par orgueuil et passe complètement à côté d’un grand film...
Sébastien Schreurs 8 septembre 2012
Mr Nobody - la critique
« "E pericoloso sporgersi" en version longuette »
Comme dans son chef-d’oeuvre "Toto le héros", Jaco van Dormael pousse encore plus loin sa théorie de l’effet papillon. Il reprend l’idée de base de son court-métrage "E pericoloso sporgersi" en imaginant les possibilités multiples qui déboucheraient sur le fait de réussir ou non à monter dans le train lors de son départ en gare. Le projet a beau être ambitieux, l’aboutissement n’est pas à la hauteur de ses ambitions. Brouillon et imparfait comme l’est l’existence humaine.
RandomUser 11 août 2018
Mr Nobody - la critique
Honnêtement, c’est mon film préféré...
Pourquoi ? Eh bien, pour rien. Si je l’aimais car d’autres l’aime, ça serait simplement suivre les autres, si je l’aimais car les autres ne l’aiment pas, ça serait un besoin de me démarquer, si je l’aimais pour ses qualités ça serait de l’estime, si je l’aimais pour ce qu’il représente, ça serait de l’adoration.
Mais voyez vous, j’aime ce film avec la même pureté qu’une amourette d’adolescent, sans me poser de question.
Donc j’aime ce film.
Je l’aime pour rien.