Fiche film
Le 2 février 2003

- Réalisateur : Antoine de Caunes
- Acteurs : Philippe Torreton, Richard E. Grant, Jay Rodan
- Genre : Historique
- Nationalité : Français
– Durée : 2h
L’argument : Napoléon Bonaparte est retenu prisonnier sur l’île de Sainte-Hélène. Est-il vraiment mort sur cette île ou bien s’est-il, comme le prétendent aujourd’hui certains historiens, échappé pour se réfugier en Louisiane ?
Coup d’œil : Menées par des scientifiques américains, de récentes recherches sur les cheveux de Napoléon ont permis d’identifier une dose d’arsenic suffisante pour provoquer la mort. Ce premier élément peut jeter le doute sur les circonstances exactes de son décès. De plus, le procès-verbal de l’inhumation du corps en 1821, et celui l’exhumation en 1840, présentent de troublantes divergences. Ces deux éléments ont amené Antoine de Caunes à construire, à partir du scénario de René Manzor, l’histoire fictive d’un Monsieur N. qui, après s’être enfui de l’île de Sainte-Hélène, aurait trouvé refuge en Louisiane. Le réalisateur insiste sur le fait que son film n’est pas à considérer comme un film historique, mais bel et bien comme une énigme policière dans laquelle il met en scène des personnages historiques.
Pour la musique, De Caunes s’est adjoint les services de son fidèle complice, le Suisse Stephan Eicher, qui s’essaie pour la première fois au périlleux exercice de la composition d’une bande originale de film.
C’est le Rouennais Philippe Torreton qui joue le rôle de l’empereur. Le comédien ayant déjà incarné plusieurs rôles de personnages historiques (Capitaine Conan, Tartuffe...), c’est tout naturellement que le choix de De Caunes, résident de Trouville, s’est porté sur cet acteur de talent. L’avant-première du film s’est d’ailleurs déroulée à Rouen, en compagnie des deux hommes.
alinea 7 avril 2007
Monsieur N.
J’ai bcp hésité tant Les Morsures de L’Aube m’avaient déçues mais bon... Faut pas se braquer !
L’exil de Napoléon a été tellement de fois imaginé, peint, décrit, filmé que l’on s’attend à du pré-mâché et en fait, il n’en n’est rien... Ouf !
J’ai aimé les paysages grandioses et le casting est honnête. Par contre, la démonstration historique est laborieuse et le tout reste ennuyeux jusqu’à la fin. La lumière, les costumes et les décors ne sauvent pas ce film répétitif et trop lent. Désolée Decaune, je me suis presqu’endormie !