Le 11 juin 2020
A New York, dans un building d’affaires qui connaît une panne d’élecricité, un homme prend les escaliers quand les autres se réfugient dans une salle de réunion. Gregory Peck paraît un peu perdu dans ce suspense mal maîtrisé. Un sujet hitchcockien traité en mode mineur.
- Réalisateur : Edward Dmytryk
- Acteurs : George Kennedy, Gregory Peck , Walter Matthau, Diane Baker, Kevin McCarthy
- Genre : Policier / Polar / Film noir / Thriller / Film de gangsters
- Nationalité : Américain
- Distributeur : Universal International
- Durée : 1 h 47
- Date de sortie : 26 mai 1965
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Résumé : A New York, une panne d’électricité se produit à l’heure de la sortie, dans un building hébergeant des entreprises. La plupart des salariés se réfugient dans une salle de réunion. David Stiwell (Grégory Peck) préfère prendre les escaliers. Il y rencontre une femme, Shela (Diane Baker), qui lui parle comme s’ils se connaissaient. Lui n’en a pas la moindre idée.
Critique : La perte de mémoire est l’élément central de ce film à suspense. Le sujet qui aurait pu faire le bonheur d’Alfred Hitchcock est traité par un cinéaste qui n’en a pas le même talent. Un homme poursuivi et menacé de mort, qui ne sait pas pourquoi, cela fait écho à La mort aux trousses ("North by northwest" 1959).
Edward Dmytryck, bon faiseur d’Hollywood, a réalisé une poignée d’honnêtes films souvent portés par des acteurs célèbres. Ici, c’est Gregory Peck, pas plus concerné que ça, qui tient le haut de l’affiche.
Le scénario s’attache aux pas du héros, embrouille volontiers le récit avec une pléthore d’éléments plus étranges les uns que les autres. Au point d’oublier d’en justifier certains au moment du dénouement. Cette propension à aller jusqu’au détail, au lieu de servir le film, ne fait que souligner son aspect artificiel.
Dans une distribution pas spécialement remarquable, Walter Matthau crée un personnage savoureux et insuffle un peu d’humour dans ce long métrage par ailleurs beaucoup trop sérieux.
On peut aussi apprécier les nombreux plans de New York, qui sont très réalistes : la rue, les parcs, les entrées d’immeuble, les parkings souterrains. C’est aujourd’hui le meilleur atout de cette œuvre moyenne qui manque de conviction.
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