Mike Leigh - notes biographiques

Mike Leigh forme avec Stephen Frears et Ken Loach un trio célèbre dans le cinéma anglais du réalisme social. Issu du théâtre, Mike Leigh fera une première tentative dans le septième art avec Bleak moments en 1971. Devant l’échec de ce long métrage, il retourne vers les planches et poursuit la réalisation par le biais de téléfilms. En pleine crise sociale, sous le gouvernement Thatcher, Channel 4 diffuse plusieurs téléfilms qui dénoncent les injustices sociales. C’est dans ce contexte, et financièrement soutenu par la chaîne engagée, qu’il revient au cinéma pour tourner High hope en 1988, chronique londonienne vivement contestataire du régime de la Dame de fer. En 1990, il réalise Life is sweet et A sense of History, dans la même veine. Naked, plus sombre encore, peint le drame d’un vagabond philosophe et désepéré. Pour ce film, Leigh reçoit le prix de la mise en scène à Cannes et David Thewlis est primé meilleur acteur de l’édition cannoise 1993. Heureux présage de la Palme d’or qui récompensera trois ans plus tard Secrets and lies. Leigh réalise en 1997 Deux filles d’aujourd’hui. La même année, il passe de l’autre côté du miroir et fait partie du jury cannois. Il s’essaie en 1999 au film en costume avec Topsy-turvy, cassant son image de cinéaste social pur. Il revient une fois encore sur la Croisette avec All or nothing officiellement sélectionné pour le festival 2002. Après un Vera Drake en demi-teinte, il revient avec une comédie dans l’air du temps avec Be happy.

Filmographie

– Bleak moments (1971)
– Hard labour (1973)
– Meantime (1983)
– High hopes (1988)
– Life is sweet (1990)
– Naked (1992)
– Secrets et mensonges (Secrets and lies) (1996)
– Deux filles d’aujourd’hui (Career girls) (1997)
– Topsy-Turvy (1999)
– All or nothing (2002)
– Vera Drake (2004)
– Be happy (Happy-Go-Lucky, 2008)