Le 4 octobre 2021
Un jeune homme timide et maladroit tombe sous le charme d’une chanteuse de cabaret. George Stevens réalise une sympathique comédie avec le couple Ginger Rogers/James Stewart qui fonctionne parfaitement.
- Réalisateur : George Stevens
- Acteurs : James Stewart, Charles Bickford, Ginger Rogers, Beulah Bondi, James Ellison
- Genre : Comédie, Noir et blanc, Comédie romantique, Screwball comedy
- Nationalité : Américain
- Durée : 1h30mn
- Titre original : Vivacious Lady
- Date de sortie : 10 mai 1938
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Résumé : Lors s’une escapade à New York, Peter Morgan (James Stewart), professeur de botanique coincé, se sent obligé de surveiller son cousin Keith (James Ellison) avec qui il est venu et qui a tendance à faire la fête. Dans un cabaret où il vient le rejoindre, il fait la connaissance de Francey, la chanteuse vedette (Ginger Rogers).
Critique : Malgré une fin quelque peu expédiée, ce long métrage est un bel exemple de réussite de la screwball comedy. Le principe du genre : sur un mode loufoque, un couple improbable va se chamailler et faire face à tout un tas de difficultés jusqu’à l’incontournable happy end. Ici, un professeur débutant se trouve sous la coupe de son père, doyen de l’Université où il exerce, qui lui a tracé son chemin et déjà trouvé sa fiancée.
On sent qu’il s’oblige à être très sérieux pour ne pas contrarier la figure paternelle. Mais à peine a-t-il rencontré la belle chanteuse qu’il va revenir au pays la bague au doigt. Seulement, comment va t-ill pouvoir l’annoncer à ses parents ?
C’est une comédie sans prétention qui néanmoins égratigne gentiment la société corsetée de l’Amérique des années 1930.
Outre le couple vedette, les seconds rôles sont extrêmement bien dessinés :
Charles Bickford, en père conservateur inflexible, que l’œil goguenard pourrait trahir ; Beulah Bondi, qui fume en cachette, et fait semblant de s’évanouir pour avoir la paix ; et James Ellison, cousin et meilleur ami, toujours prêt à toutes les farces pourvu qu’elles soient arrosées.
Ginger Rogers, aussi à l’aise sur une piste de danse que pour faire des frasques, et James Stewart, deguingandé et maladroit, forment (à la ville comme à l’écran à l’époque) une sorte de couple idéal pour servir cette sympathique comédie.
