Le 24 décembre 2008

- Voir le dossier : Classement 2008
Sébastien Mauge a eu cette année un gros coup de cœur pour le cinéma américain. Il vous l’explique dans son top, commentaires à l’appui.
Sébastien Mauge a eu cette année un gros coup de cœur pour le cinéma américain. Il vous l’explique dans son top, commentaires à l’appui.
1 A bord du Darjeeling Limited
2 Two lovers
3 No country for old men
4 Hunger
5 There will be blood
6 Vicky Cristina Barcelona
7 Valse avec Bachir
8 Conte de Noël
9 The dark knight
10 Woman on the beach
11 Hellboy 2
12 Entre les murs
13 Sweeney Todd
14 Mesrine : l’instinct de mort
15 Promets-moi
Une année cinéma survolée par des auteurs américains en pleine forme, toutes
générations confondues, qu’il s’agisse de ce vieux coquin de Woody sous Viagra, des
anciens enfants terribles toujours au top (les Coen et Burton), ou des nouveaux
princes issus de la fin des années 90 qui confirment leur impressionnante maestria
dans des registres différents (Gray, Nolan et les deux Anderson).
En revanche, à part le beau dyptique d’Hong Sang-Soo et quelques rares exceptions,
le cinéma asiatique s’est quant à lui fait beaucoup plus discret cette année. Le
souffle du dragon est-il en train de s’épuiser ou bien est-ce simplement dû à
l’inactivité d’auteurs majeurs ?
Comme souvent, les surprises sont venues de nulle part (sinon ce ne seraient plus des
surprises) à savoir Israël et la Grande-Bretagne avec Bachir et Hunger, deux chocs
visuels renversants découverts à Cannes.
Et les français dans tout ça ? Et bien, hormis les 20 millions de Ch’tis et la Palme
d’Or tant attendue depuis deux décennies, on n’en a pas beaucoup parlé. Malgré tout,
le cinéma d’auteur peut toujours compter sur son élève le plus doué, Arnaud
Desplechin, et le cinéma populaire s’est trouvé un nouveau prétendant en la personne
de Jean-François Richet, enfin épanoui et désormais solide concurrent des Kounen et
Cie. Les deux Mesrine prouvent, par ailleurs, que l’on préfère largement voir Thomas
Langman en costume de producteur plutôt qu’en haillons de réalisateur puisque son
Astérix aura été le projet le plus méprisable du cinéma français cette année.
A bon entendeur salut et vivement 2009 !