L’art de la guerre
Le 12 mars 2003
Le début d’une superbe saga dans le cadre du Japon féodal.

Le début d’une superbe saga dans le cadre du Japon féodal.
Quelle saga ! A ceux qui souhaiteraient découvrir le Japon féodal, ses rituels, sa magie et ses codes d’honneur, ce roman est tout indiqué. Takeo appartient au clan des Invisibles, que la tribu des Tohan a décidé d’exterminer. Par miracle, le jeune garçon échappe au massacre et est recueilli par Shigeru, chef des Otori, qui en fait son fils adoptif. Leur dessein sera de se venger de Iida, leader des Tohan, combattant sanguinaire rêvant de conquérir les pays voisins.
On suit l’apprentissage de Takeo, guerrier en herbe initié à l’art de la lutte par le vieux Kenji. En grandissant, le désir de vengeance de Takeo va s’affirmer. Le jeune homme ne sera pas non plus épargné par la passion, et son amour pour la belle Kaede, normalement promise à Shigeru, va contribuer à forger son caractère et son sens de l’honneur.
Cet épais roman ravira à coup sûr adolescents et adultes. A mi-chemin entre le Seigneur des anneaux et Harry Potter, ce premier tome du Clan des Otori nous plonge dans un univers délicieusement magique, où la lutte entre le bien et le mal est menée de façon impitoyable. Le dépaysement est garanti. Mais, bien plus qu’un voyage au coeur de contrées gigantesques, Le silence du rossignol est un superbe récit d’aventures dans lequel les personnages restent toujours en proie au doute, partagés sur la route à suivre et les sacrifices à effectuer. Un parfait mélange des genres, une grande épopée, une passion sulfureuse.
L’extrait |
Lian Hearn, Le silence du rossignol (Le clan des Otori, T1), Gallimard Jeunesse, 2002, 350 pages, 15 euros
14 juin 2004
Le silence du rossignol - Lian Hearn
Le clan des Otori, T1
excellent pour ceux qui aiment le genre (seigneur des anneaux)