Le 1er mars 2017
Un film magnifique et profond, dans une édition superlative.


- Réalisateur : Akira Kurosawa
- Acteurs : Takashi Shimura, Toshirō Mifune, Minoru Chiaki
- Genre : Drame, Noir et blanc
- Nationalité : Japonais
- Editeur vidéo : Wild Side Video
- Durée : 1h51mn
- Titre original : Kumonosu jo
- Date de sortie : 27 avril 1966

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– Année de production : 1957
– Sortie Blu-ray : le 8 mars 2017
Résumé : Dans le Japon féodal, alors que les guerres civiles font rage, les généraux Washizu et Miki rentrent victorieux chez leur seigneur Tsuzuki. Ils traversent une mystérieuse forêt où ils rencontrent un esprit qui leur annonce leur destinée : Washizu deviendra seigneur du château de l’Araignée, mais ce sera le fils de Miki qui lui succédera. Troublé par cette prophétie, Washizu se confie à sa femme, Asaji. Celle-ci lui conseille alors de forcer le destin en assassinant Tsuzuki…
Le film : Chaque vision de cette admirable transposition de Shakespeare laisse pantois, tant la beauté de l’image, la précision des cadrages, l’excellence de l’interprétation, bref le génie du maître japonais transparaît continûment. Du grand art.
Les suppléments :
Le théâtre nô et le cinéma(23mn) analyse l’influence du nô sur les films de Kurosawa et en particulier sur les décors et la gestuelle du Château de l’Araignée ; Dans la toile du maître (21mn) réunit des entretiens avec des collaborateurs du cinéaste sur le tournage du film. Les deux documents sont passionnants, rarement redondants, parfois émouvants. Le Blu-ray comporte également la bande-annonce, mais ce qui fait le prix du coffret, c’est évidemment le livret. Signé par Linda Tahir, il revient sur Shakespeare et le cinéma aussi bien que sur le tournage du film, avec une précision et une rigueur à saluer.
L’image :
Il suffit de comparer aux extraits présents dans les bonus pour saluer l’excellence de la restauration : si le grain est un peu trop présent dans les plans généraux et surtout ceux qui sont baignés par la brume ou la poussière, l’absence de parasites, la précision , en particulier des décors et la profondeur des noirs emportent l’adhésion.
Le son :
La musique est un peu agressive, mais les dialogues sont nets, les bruitages très présents, sans souffle ni scories.