L’intégrale Rocket Jo - la critique + test DVD

Petit DVD à prix réduit des aventures rarement stellaires de l’aviateur catastrophe de France 3, très sympa !

L’argument : Rocket Jo ne rêve que d’une chose : voler. Cet homme longiligne a ainsi construit un jet-pack à base d’éléments récupérés. Son invention dispose de manettes de démarrage et de pilotage, d’un moteur, d’un réacteur, d’un frein à main et d’un moulin à turbine. Equipé de divers autres accessoires tels qu’une radio, un tapis de sol, une lampe de bureau ou encore un téléphone, sa machine est loin d’être parfaite ce qui va amener notre apprenti homme-volant à subir des drôles de déconvenues !

Notre avis : Issu du studio Millimages, spécialisé dans la production animée enfantine, et dans la lignée des délires bucoliques de Minuscule et du délirant La chouette, Rocket Jo et ses 52 épisodes d’une minute chrono n’est peut-être pas du même niveau que ses prédécesseurs, mais parvient sans grand mal à amuser la galerie. Explosions à répétitions, décollages catastrophes... Rocket Jo, aviateur et inventeur farfelu, tente toujours d’aller plus loin et plus haut (c’est-à-dire à quelques mètres du sol, qu’il quitte rarement, ou quand il le fait, toujours laborieusement).
Basée sur un comique de situation et de répétition absurde, la série animée de Julien Charles est minimaliste, avec un décor ouateux (un sol blanc-nuage et un fond bleu-ciel), mais jamais à court d’idée.
Certes, voir la série d’une traite, avec la répétition par 52 du générique et de sa petite musique a quelque part quelque-chose d’aliénant, mais il en ressort une énergie d’homme orchestre, un peu bordélique toute à fait réjouissante. S’en prenant plein la tête, décédant même le temps d’un épisode pour se réincarner en un ange qui n’arrive pas lui-même à s’élever, ou décollant enfin pour se retrouver au temps du Jurassique chez des bestioles peu accueillantes, Rocket réussit presque à tous les coups à provoquer le sourire. Si certaines de ses tentatives volent parfois ras les pâquerettes, vu le prix modique du DVD, les fans et les curieux peuvent toujours se laisser tenter. Rocket Jo, ce n’est pas de la bombe, mais en tout cas, c’est une jolie arme contre la morosité.

Liste des épisodes

– 01. Rocket Jo devrait porter un casque
– 02. Eléments séparés
– 03. Traquenard
– 04. Transfert !
– 05. Rocket Jo marche à l’énergie solaire
– 06.A) Pièces détachées
– B) Gravité
– 07. Rage Against the Machine !
– 08. Rocket Jo ne renonce jamais
– 09. Roquette vapeur !
– 10. Aouch !
– 11.A) Ascenseur
– B) Cuit-cuit
– 12. Rocket Jo est un frimeur
– 13. Musique !
– 14. Le câble le plus long (1/2)
– 15. Le câble le plus long (2/2)
– 16. Corrida
– 17. Téléportation
– 18. Rodeo
– 19.A) Destructor
– B) Pilote de chasse...
– 20.A) Cot-cot Rocket Jo !
– B) Copy-Paste
– 21. Blagi-Blago
– 22. Rocket Air-Lines
– 23. Rocket dans le Mix
– 24. Rocket Jo est immortel (1/2)
– 25. Gulliver (1/2) 26. Gulliver (2/2)
– 27. Rhulk
– 28. Magique Rocket Jo
– 29. Rocket Jo est immortel (2/2)
– 30. Rocket Jo roule des méchas
– 31. Haute tension !
– 32. Un tremplin pour Rocket Jo (1/3)
– 33. Un tremplin pour Rocket Jo (1/3)
– 34. Un tremplin pour Rocket Jo (3/3)
– 35. Fuite de réacteur
– 36. Rocket Jo, Transformer
– 37. Pause Café
– 38. Ca gaze pour Rocket Jo
– 39. Toupie or not toupie !
– 40. Tunning.
– 41. R.J. rentre des sports d’hiver
– 42. Les clônes attaquent
– 43. Echecs critiques
– 44. Serpent à Roquette
– 45.A) Shazam !
– B) Le flip !
– 46. Rocket Jo est vraiment...
– 47. Petit à petit, l’oiseau fait son nid...
– 48. "Allo, mama ?"
– 49. Fulguro poing
– 50. Mets ta doudoune !
– 51. Atomik Jo
– 52. Dream

Le DVD

Assez sommaire, il pâtit d’un menu pauvre, ne permettant même pas d’accéder à la lecture des épisodes sans le générique ou individuellement. Il faut donc se contenter d’une lecture continue des courts.
Niveau bonus, l’éditeur propose de nombreuses mais très courtes bandes-annonces, classées en fonction de l’âge de la cible, et d’une carte d’identité de Rocket Jo, décrivant l’attirail du héros.
Techniquement, le DVD est sommaire, un son 2.0 sans éclat mais honnête et une image parfaitement consommable, même si elle ne donne pas dans la précision.